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journee-internationale-paixUn mois avant l’élection fédérale, Convergence 21 septembre mobilise pacifistes, féministes et progressistes à l’occasion de la Journée Internationale de la Paix (ONU). On débutera par un hommage à Murray Thomson (1922-2019) qui a rassemblé plus de mille membres de l’Ordre du Canada en faveur d’une Convention nucléaire internationale.

À Montréal à 19 heures, au réputé restaurant de l’Avenue du Parc CAVA, Dimitri Roussopoulos [1] fondateur de BLACK ROSE BOOKS [2] et ses deux invités honoraires, la grande économiste de réputation internationale Kari Levitt-Polanyi [3] et l’artiste pour la paix Pierre Jasmin [4], recevront Ray Acheson [5], ambassadrice à New York de la Campagne internationale pour l’abolition de l’arme nucléaire (ICAN.org). Son discours provoque bien des attentes, après celui remarquable de Toronto sur Hiroshima le 6 août [6]. Ce souper-bénéfice gastronomique au profit de Black Rose Books (contacter Clara Swan Kennedy à swan@blackrosebooks.com) sera précédé d’une table ronde en public en après-midi.

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Ray Acheson en conférence de presse à l’ONU, entre l’hibakusha Setsuko Thurlow (prix Nobel de la Paix 2017) et Cesar Jaramillo, directeur de Project Ploughshares – Canada, membre de Pugwash Canada et de l’exécutif du CNANW.

Exposés en première partie

Animation : Pierre Jasmin

13h15 : accueil des invités au 5359 Ave du Parc [7], Montréal, Québec H2V 4G9 où des posters internationaux sont présentés par le photographe spécialiste du nucléaire, Bob del Tredici.

ashford13h40 : (voir photo) Docteure Mary-Wynne Ashford [8] venue de Colombie Britannique fera une présentation bilingue sur comment présenter le problème des armes nucléaires aux jeunes des high schools. Le docteur montréalais Michael Dworkind, actif depuis 34 ans à l’Association des Médecins pour la Survie mondiale, rappellera le courage de la Croix Rouge face au nucléaire et celui de Joanne Liu des Médecins sans frontières face au bombardement par l’OTAN de deux de ses hôpitaux en Afghanistan et au Kurdistan.

14h05 : après lecture d’un exposé de Tariq Rauf [9] sur les mines et exportations canadiennes d’uranium, un membre de Pugwash Canada, Kumar Sundaram, évoquera les tensions nucléaires entre Inde et Pakistan, envenimées par la crise du Cachemire.

14h20 : le fondateur et animateur du Regroupement pour la surveillance du nucléaire Gordon Edwards [10] dénoncera les liens inextricables entre nucléaire civil et militaire et la mainmise secrète en monopole du nucléaire canadien par SNC-Lavalin, suite aux agissements des partis conservateur et libéral, ce dernier expulsant deux ministres ne voulant pas être complices, Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott. Gordon parlera aussi du mirage des petits réacteurs modulaires et de la contamination des déchets nucléaires.

14h45 : 36 années de militantisme antinucléaire par des ONGs résumé en un diaporama à partir d’une photo du film Plus jamais d’Hibakusha ONF 1983, de Martin Duckworth APLP2002, présent. Pierre Jasmin déplore traités nucléaires trahis (INF, pacte avec l’Iran) et dépenses militaires imposées au Canada par l’OTAN [11]. Les militaristes de la bombe nucléaire, Trump, Netanyahou, Poutine, Modi, Macron, Johnson… et ceux qui l’entreposent, Erdoğan, Salvini, Merkel et Belges poussent Trudeau à abandonner les Casques bleus de l’ONU [12], au profit d’opérations sanglantes de l’OTAN (Libye 2011).

15h05 : chercheur associé à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS France), l’essayiste Romuald Sciora [13] explorera la crise du multilatéralisme et l’ONU dans le nouveau désordre mondial, en particulier celui créé par les États-UnisSon dernier ouvrage [14] sur les Nations unies invitait la gauche à se regrouper autour des Maires pour la Paix, de l’UNESCO, l’UNICEF, l’OIEA, l’OIAC, l’UNIDIR et du Haut-Commissariat pour les Réfugiés. La paix mondiale réclame l’universalisation de la Cour Pénale Internationale, instrument juridique pour éviter les guerres. Elle exige notre solidarité envers l’Assemblée générale de l’ONU. 122 pays ont appuyé le 7 juillet 2017 le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires présenté par Elayne Whyte Gomez, ambassadrice du Costa-Rica, seul pays (parce que sans armée ?) à atteindre ses objectifs de la COP21.

 

Table ronde – Deuxième partie

Modératrice : Nancy K. Brown [15]

15h35 : Nancy présente Dimitri Roussopoulos, Kari Levitt-Polanyi, Ray Acheson et Michel Duguay, professeur à l’Université Laval. PhD en physique nucléaire (Yale) et coordonnateur du Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire qui a fait fermer Gentilly 2 et empêché l’acquisition de la centrale Pointe Lepreau (N.B.), épargnant ainsi $9 milliards aux contribuables québécois, Michel nous adressera quelques mots.

La table ronde peut alors s’attaquer à deux objectifs ambitieux: trouver des façons de

  1. percer la muraille du lobby nucléaire qui fait hélas en sorte que les six partis canadiens (de la droite vers la gauche : parti populaire, Conservateurs, parti libéral, Bloc, parti Vert et NPD) restent, jusqu’à l’impression de ce tract, imperméables à nos revendications [16];
  2. faire prendre conscience chez les électeurs canadiens que le NORAD et l’OTAN entravent la bonne marche de l’ONU en monopolisant des budgets indécents documentés par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) les évaluant à quinze fois les dépenses militaires déclinantes de la Russie. L’achat de blindés General Dynamics à $3 milliards, de navires de guerre Irving/Lockeed Martin à $70 milliards et bientôt de bombardiers furtifs à des dizaines de milliards (F-35 ?) est-il le moindrement justifiable, alors, par exemple, que des communautés autochtones n’ont pas accès à de l’eau potable ?

 

Les participants et le public seront invités à signer une lettre de solidarité envers le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en le félicitant notamment pour son appui inconditionnel au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat  (et à Greta Thunberg !), pour son travail de refonte du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et pour la poursuite des objectifs de désarmement par l’ONU, en premier lieu le Traité d’Interdiction de l’Arme Nucléaire.

Suivra, avant le souper, le 5 à 7 pour la Paix des Artistes pour la Paix en un lieu différent (cliquez ici pour les détails). Réservation nécessaire, sur ce site web.

Les APLP ont aussi choisi des femmes pour leur concert annuel de paix : Judi Richards chante la paix avec ses deux filles, avec la poète innue Natasha Kanapé Fontaine et les Minstrels of Hope, d’origine Philippine et la participation amicale de Marie-Josée Longchamps. Merci à Diversité Artistique Montréal.


[1] Dimitri Roussopoulos organise la 1ère manifestation étudiante à Ottawa contre le projet d’acquisition d’armes nucléaires par le Canada avec pétition de trois universités montréalaises (Noël 1959), puis fonde les Campagnes associées universitaires pour le Désarmement Nucléaire (CUCND) dans les années 60 avec 21 chapitres, incluant les Universités Laval, Sherbrooke et de Montréal : s’ensuit une pétition canadienne de 140 000 noms livrée au gouvernement fédéral; il édite la revue mensuelle Sanity et cofonde, à l’Université Oxford, la Confédération Internationale pour le Désarmement et la Paix, qui milite contre la guerre américaine au Vietnam et l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. Il fonde BRB en 1969 puis s’oppose dans les années 80 au déploiement d’une nouvelle génération de missiles nucléaires, tant à l’Est qu’à l’Ouest. Vice-président des APLP, il corédige en 1987 avec Pierre Jasmin un document adressé au Maire Jean Doré et Montréal devient Zone Libre d’Armements Nucléaires. Actif tant au niveau municipal que communautaire pour l’avancement de la participation et de la démocratie citoyennes, il fonde avec la regrettée Lucia Kowalchuk le Centre écologique urbain, en vue de créer des logements sociaux et de réaliser la vision “penser global, agir local”; orateur aussi réputé aux plans internationaux et locaux qu’éditeur et écrivain, son dernier ouvrage publié est L’Écologie Politique – Au-delà de l’environnementalisme (2017).

[2] Black Rose Books qui fêtera son 50e anniversaire en publiant un ouvrage sur Convergence 21 septembre, vise la paix internationale en continuité idéologique avec Our Generation against Nuclear War 1961, basée à Montréal, avec comités éditoriaux à Londres et Toronto. Huit ans plus tard, la mission BRB engagée dans la poursuite d’un projet global de changements sociaux proche d’Attac, d’Oxfam et d’Alternatives, examine les systèmes guerriers internationaux en vue d’éradiquer les racines de la violence étatique : plus de 500 titres sont publiés. Parmi leurs auteurs, signalons Christian Bay, C. George Benello, Rosalie Bertell, Noam Chomsky, Claire Culhane, Jacques Dofny, André Gorz, Anna Gyorgy, Joan Kuyek, Kari Polanyi Levitt, Myra Levy, Anatol Rapoport, Holly Sklar, Pierre Vallières, Immanuel Wallerstein et James Winter.

[3] Née à Vienne en 1923, Kari Polanyi Levitt vit à Montréal. Éduquée en Angleterre, elle gradue en 1947 à la London School of Economics, avec une spécialité en statistiques, puis reçoit une maîtrise en Économie de l’Université de Toronto en 1959. Elle se joint en 1961 au Département de Sciences économiques de McGill qui lui décerne le titre de Professeure Émérite en 1992. Elle fonde en 1963 le Center of Developing Areas Studies, McGill University, en 1984 l’Association d’Études en Développement International (CASID). Elle est présidente honoraire du Karl Polanyi Institute of Political Economy à l’Université Concordia et de la Société Internationale Karl Polanyi de Vienne où elle a prononcé une conference il y a trois mois. Elle a présenté ses travaux au Gouvernement Trinidad & Tobago, à la Commission Économique de l’ONU sur l’Amérique Latine… Elle est lauréate du George Beckford Award (Association of Caribbean Economists, 1997), Honorary Fellow of Hungarian Academy of Sciences, 2004, du John Kenneth Galbraith Prize (Progressive Economics Forum, 2008), d’un Doctorat Honorifique de University of the West Indies, 2008, de l’Ordre du Canada, 2014, de l’Ifigenia Martinez Award, 2017.

Ses plus récentes publications : en 2013, From the Great Transformation to the Great Financialization, en 2008 (avec Lloyd Best) Teoría de la Economía de Plantación, Casa de las Americas, Havana et en 2001 Silent Surrender, The Multinational Corporation in Canada, McGill-Queen’s University Press, Montréal.

[4] Pierre Jasmin, membre exécutif des Conférences Pugwash Canada pour la Science et les Affaires mondiales et du comité de direction du Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire, est co-président d’honneur du Mouvement Québécois pour la Paix et membre du Cercle universel des ambassadeurs de la paix (Genève). Féministe antiraciste, il travaille avec Konrad Sioui à l’Enquête populaire sur la paix et la sécurité de 1992 et avec les APLP Florent Vollant, Myra Cree, Alanis Obomsawin et Samian. Auteur de Notes d’espoir d’un joueur de piano (Triptyque 2006), il contribue à des hommages à Simonne Monet-Chartrand (Fides & Éd. du Remue-ménage 1993), à Pierre Dansereau (L’espoir malgré tout – Presses de l’UQ 2017) et à Noam Chomsky (Normand Baillargeon – Québec-Amérique 2018). Son chapitre le militarisme paraît dans Enjeux et défis du développement international (Pierre Beaudet – Presses de l’Université d’Ottawa 2019). Porte-parole des APLP depuis 1984, cofondateur du Centre Pierre-Péladeau en tant que directeur du département de musique de l’UQAM, il a été élu six ans représentant de sa Faculté des Arts à sa Commission des Études. Premier événement du cinquantenaire de l’UQAM (avril 2019), le pianiste interprète la Fantaisie Chorale de Beethoven sous la direction du chef innu Pascal Côté.

[5] Ray Acheson dirige depuis 2005 le programme «Atteindre la volonté critique» de désarmement de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF), la plus ancienne organisation de femmes pour la paix au monde, fondée en 1915 pour défier militarisme, patriarcat et capitalisme, trois sources de guerres. Son militantisme pour ICAN.org l’a conduite à Oslo pour la remise du Prix Nobel de la Paix 2017, aux côtés de Beatrice Fihn et de l’hibakusha Setsuko Thurlow. Après avoir négocié avec des gouvernements pour faire adopter le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) à l’ONU et promu PAX et sa campagne efficace dontbankonthebomb.com, elle travaille aussi pour juguler le développement des armes autonomes avec la Campagne pour arrêter les robots tueurs, pour enrayer les échanges internationaux d’armes et dénoncer les profiteurs de guerres. BA avec mention honorifique en Études sur la paix et les conflits de l’Université de Toronto et maîtrise en sciences politiques de l’École de recherches sociales à New York où elle réside.

[6] http://lautjournal.info/20190812/les-bombes-atomiques-ont-toujours-ete-une-question-de-pouvoir

[7] Au local de l’Association des travailleurs Grecs. Grand merci à William Sloan.

[8] La docteure Mary-Wynne Ashford, activiste pour la VOIX DES FEMMES et autrice qui promeut l’abolition totale des armes nucléaires ainsi que les alternatives non-violentes pour la résolution des conflits, s’illustre dans le mouvement pour la paix et le désarmement depuis des décennies. Graduée de l’école de médecine de l’Université de Calgary en 1981, elle travaille pour les Médecins Canadiens pour une Responsabilité Sociale et pour les Médecins Internationaux pour la Prévention de la Guerre Nucléaire (IPPNW) dont elle devient co-présidente. En 1985, IPPNW remporte le Prix Nobel de la Paix. Ashford a reçu la Médaille de la Paix de la YWCA pour les Droits Humains et vient de se voir accorder la médaille d’Excellence 2019 des Médecins de la Colombie britannique. Elle écrit Enough Blood Shed: 101 Solutions to Violence, Terror and War qui cerne les stratégies efficaces de non-violence.

[9] Tariq Rauf, expert canadien en non-prolifération nucléaire, a dirigé de 2002 à 2011 la Coordination de la Politique de Vérification et de Sécurité pour l’Agence Internationale d’Énergie Atomique auprès des directeurs Mohamed ElBaradei et Yukiya Amano. Retenu à Vienne, il regrette ne pouvoir participer à cette table ronde et nous envoie ses vœux de succès.

[10] Gordon Edwards, médaillé d’or en mathématiques et physique de l’Université de Toronto (1961), a enseigné à l’Université Western Ontario, avant d’obtenir un doctorat en mathématiques de l’Université Queen’s (1972). Rédacteur du bulletin environnemental Survival, diffusé dans 13 pays, il fonde en 1975 le Regroupement pour la surveillance du nucléaire (www.ccnr.org), à l’expertise indépendante reconnue dans les domaines de la technologie nucléaire, de l’uranium et de la prolifération des armes nucléaires. Consultant auprès d’organisations gouvernementales et non-gouvernementales, dont le Vérificateur général du Canada, la Commission royale (ontarienne) sur la planification de l’électricité, le Syndicat des métallurgistes unis d’Amérique et l’agence fédérale chargée du choix d’un site de gestion des déchets radioactifs de Port-Hope, il effectue des analyses et produit des documents éducatifs pour l’Inuit Tapiriit Kanatami, l’Assemblée des Premières nations, le Congrès des Peuples Autochtones, les Mohawks de Kanesatake et les Chippewas de Nawash. En 2006, il reçoit le prestigieux prix international Nuclear-Free Future Award, volet éducation. Il a été conférencier d’honneur plus tôt cette année lors d’un congrès international sur les déchets nucléaires hautement radioactifs tenu en Suède, après d’autres conférences en Afrique du Sud, Autriche, Islande, aux États-Unis, au Groenland et à Hong Kong.

[11] Le complexe militaro-industriel-médiatico-académique étouffe l’influence de l’ONUindustries pétrolières, Big Pharma, fabricants d’armes nucléaires, de bateaux de guerre, de pipelines et de F-35 comme Lockheed Martin, faked news de Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft (GAFAM). Les institutions financières Banque Mondiale, Fonds Monétaire international, Organisation mondiale du Commerce et World Trade Office rendent caduc l’ÉCOSOC; la richissime Fondation Bill Gates usurpe la place en Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé; G7, G20, sommets Bilderberg et de Davos et instituts économiques financés privément poussent les gouvernements vers une diminution, au profit des corporations, de leurs engagements responsables envers les populations (systèmes de santé, équité syndicale, fonds de retraite, etc…).

[12] http://www.artistespourlapaix.org/?p=16948 Walter Dorn président Fédéralistes Mondiaux (Canada), membre exécutif de Pugwash Canada et professeur au Collège Royal Militaire Toronto.

[13] Romuald Sciora est chercheur associé à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (France). Essayiste, écrivain et documentariste engagé à gauche, il vit aux États Unis depuis plus de quinze ans. Spécialiste de l’ONU, des relations internationales et de la politique étrangère américaine, il est entre autres l’auteur de quatre livres sur les Nations unies – dont deux co-publiés par l’Organisation internationale – et d’un court essai sur l’Assemblée générale de l’ONU publié récemment par Le Monde diplomatique dont il est un collaborateur régulier. Il est la seule personne à avoir pu interviewer à plusieurs reprises les cinq derniers secrétaires généraux des Nations unies. L’ensemble de ces conversations vient d’être publié en intégralité dans un numéro spécial de The International Politics Reviews et a fait l’objet d’une série télévisée diffusée dans plus de vingt pays. De 2011 à 2016, Romuald Sciora a été président du French-American Global Forum, un think tank basé à Washington DC. Actuellement associé à l’Université de New York, il travaille également régulièrement avec le magazine Foreign Affairs. M. Sciora est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres et Officier de l’Ordre national du Cèdre.

[14] http://lautjournal.info/20190308/qui-veut-la-mort-de-lonu ici commenté par P. Jasmin.

[15] Nancy K. Brown, enseignante-libraire engagée depuis longtemps dans les causes de justice sociale et de paix, est membre du Mouvement Québécois pour la Paix, des Raging Grannies, d’Amnistie Internationale, de L’Élan global – Montréal et d’Échec à la guerre.

[16] http://lautjournal.info/20190826/jimmy-carter-vs-les-depenses-militaires-de-trump-et-trudeau