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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

Un cri du cœur pour l’Arménie

karabakh

Ganja (Azerbaïdjan), le 18 octobre 2020. Regibe Guluyeva, 67 ans, sur les ruines de sa maison, qui a été touchée par une roquette. REUTERS/Umit Bektas

«Assisterons-nous à la destruction d’une Arménie pacifiste et démocratique ? Le peuple arménien n’a jamais souhaité cette guerre; mais doit se résigner à se défendre contre un agresseur en quête de domination. »

C’est ce qu’écrit Rita Kataroyan dans une libre opinion publiée par Le Devoir (2 novembre).

Cette missive se veut un cri du cœur pour éveiller les consciences et faire détourner pour un moment les regards, au-delà de nos frontières, de la crise sanitaire et des élections présidentielles américaines. Nous assistons, depuis le 27 septembre, à une agression de l’Arménie, et cela, avouons-le, dans une quasi-indifférence. Pourtant, la perte de vies humaines, qu’elle soit causée par la COVID-19 ou un bombardement, n’est pas un fait divers ou une banalité et mérite toute notre attention. Il s’agit de grands-parents, de pères, de mères et d’enfants qui ont droit à la vie, à une vie paisible et sereine. Je suis une Canadienne d’origine arménienne et je souhaiterais voir mon pays condamner plus vigoureusement les assauts de l’Azerbaïdjan envers le peuple arménien.

Le premier génocide du XXe siècle fut celui de l’Arménie, en 1915, massacre qui n’a jamais été reconnu par la Turquie. Depuis plusieurs années, le régime politique turc que plusieurs reconnaissent comme étant dictatorial a été à l’origine de nombreux conflits armés dans plusieurs pays du Caucase, dont celui qui nous concerne depuis quelques semaines : l’Arménie. Le Haut-Karabakh (aussi appelé Nagorny Karabakh), un territoire montagneux et boisé abritant 150 000 habitants majoritairement arméniens et chrétiens, enclavé dans l’Azerbaïdjan musulman, est victime de violents affrontements militaires de la part de ce dernier. Appuyé et financé par la Turquie, l’Azerbaïdjan tente par la force de reprendre cette région qui a pris son autonomie lors de la chute de l’URSS au début des années 1990, entraînant une guerre qui a fait 30 000 morts. Malgré des querelles régulières, un cessez-le-feu avait été établi en 1994… jusqu’au 27 septembre dernier.

Assisterons-nous à la destruction d’une Arménie pacifiste et démocratique ? Le peuple arménien n’a jamais souhaité cette guerre ; mais doit se résigner à se défendre contre un agresseur en quête de domination. Les Arméniens militent simplement pour leurs droits de vivre, de s’épanouir, d’être heureux… pour leur droit d’exister sans être assimilés. Ils ont assez souffert : nous nous devons aujourd’hui de ne plus assister passivement à cette attaque en règle contre une Nation qui partage nos valeurs.

Le Canada doit agir

Monsieur Trudeau, la gravité de la situation impose, en tant que premier ministre d’un pays démocratique et qui reconnaît les droits de la personne, de démontrer un leadership dans le dossier arménien.

L’année 2020 nous marquera tous certainement comme une ère où la souffrance aura été omniprésente. Or, les épreuves révèlent souvent les vrais leaders. Notre gouvernement doit poursuivre la dénonciation et défendre les droits de la personne, malgré la pandémie et les problèmes internes. Sommes-nous encore, en 2020, muselés par des ententes commerciales et diplomatiques internationales qui, en fin de compte, nous relèguent aux seules considérations économiques ? N’avons-nous pas appris, surtout depuis l’arrivée de la pandémie, que nous sommes tous interreliés et que, tôt ou tard, nous payons cher notre apathie envers les enjeux qui se déroulent hors de nos frontières ? Le gouvernement doit intervenir de façon proactive et concrète pour obliger un réel cessez-le-feu. Le Canada doit également être vigilant afin que les technologies canadiennes exportées ne soient plus utilisées à des fins militaires. C’était le cas avec la Turquie et cela a été heureusement corrigé.

Aujourd’hui, face à cette agression, plusieurs États s’interrogent sur la présence de la Turquie dans l’OTAN. Quelle sera la position du Canada à cet égard ? Des sanctions sont-elles envisagées ? Plus que jamais, il nous faut créer de l’espoir pour les Arméniens, les soutenir, en ces temps difficiles où leur existence même est en danger. Je suis fière d’être Arménienne, je veux demeurer fière d’être aussi Canadienne.

André Savard
Bousculer les anciennes alliances

Erdogan veut achever un génocide et relancer le projet de l’empire Ottoman. Il a défié la Grèce et interpellé la diaspora turque pour être la cinquième de l’Islam en Occident. C’est non seulement assez pour disqualifier la Turquie auprès des nations occidentales, il faudrait en outre faire front commun avec la Russie avant qu’il ne soit trop tard.

Pierre Jasmin
Prendre parti dans une guerre

Les Artistes pour la Paix ont toujours pris parti contre les guerres mais refusé de prendre parti pour l’un ou l’autre guerrier. Nos dénonciations des attaques impérialistes contre l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie et le Venezuela n’ont jamais voulu signifier des appuis aux Taliban, à Saddam Hussein, à Kaddhafi, à Assad, ni même à Maduro.

Cela ne veut pas dire que nous devons détourner le regard ni refuser de prendre position dans une guerre aussi révoltante que celle qui implique encore la Turquie. Comme le rappelle madame Kataroyan, ce pays avait effectué au début du XXième siècle un génocide qu’elle n’a JAMAIS reconnu et que nous connaissions, on peut dire, intimement, avec la présence militante pendant vingt ans de Maryvonne Kendergian sur notre conseil d’administration. Merci à madame Kataroyan de lancer ce cri du coeur auquel nous ne pouvons rester insensibles.

J’ajouterai à cette note écrite rapidement qu’Erdogan mène cette guerre, en plus d’avoir utilisé des réfugiés syriens et autres d’une façon ignoble au cours des dernières années et apparemment, selon le quotidien du 30 octobre The Globe and Mail, avec l’aide du Canada ; le quotidien a photographié un drone militaire de fabrication turque, abattu par l’Arménie dans le conflit avec l’Azerbaïdjan, équipé de systèmes de ciblage canadiens. Le Canada avait suspendu début octobre ses exportations d’armes vers la Turquie.

D’autre part, Guy Demers a lancé un cri d’alarme aux médias du Québec et à plusieurs de ses amis. En voici le texte :

Appuyons les démarches de paix et de respect des droits humains aujourd’hui, en Arménie dans les montagnes du Causase appelées le Haut-Karabakh !

Aux dernières nouvelles, le pays voisin, l’Azerbaïdjan, fait des percées guerrières importantes dans le Haut-Karabakh, avec l’appui de la Turquie. Soyons solidaires avec nos frères et sœurs Arméniens vivant au Canada.

Ce n’est pas parce que la Turquie est membre de l’Otan qu’elle ne doit pas respecter l’Arménie et les Arméniens où qu’ils habitent. Le Canada doit intervenir de façon proactive et concrète pour obliger un réel cessez-le-feu et empêcher que des technologies canadiennes, exportées en particulier vers la Turquie, soient utilisées à des fins militaires contre la population autonome reconnue du Haut-Karabakh enclavée dans le haut Caucase.

Et Guy Demers va plus loin en poursuivant :

En tout ceci j’apporte mon appui au Comité national arménien du Québec et j’invite tous ceux et celles qui le peuvent à se joindre à la manifestation prévue devant l’Assemblée nationale du Québec pour la reconnaissance de la République d’Artsakh, le 4 novembre 2020 prochain à 12 heures de l’Est.

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