NDLR : L’APLP Dominique Boisvert a assisté à la rencontre convoquée en juin par la ministre de l’Aide internationale et de la Francophonie, Mme Marie-Claude Bibeau, à propos de la révision de la politique canadienne de défense. Dominique a pu livrer quelques commentaires, et la lecture de son compte rendu révèle non seulement leur pertinence, mais encore que leur auteur possède une sagesse et une clairvoyance dont devraient s’inspirer nos dirigeants.

NorthHatleyRiveJFRodrique

North Hatley. Photo Jean-François Rodrique, ministère de la Culture et des Communication du Québec

Le ministère de la Défense a lancé, au printemps 2016, une consultation publique sur la révision de la Politique canadienne de défense dont la date limite est le 31 juillet 2016.

Cette révision veut tenir compte de la nouvelle situation internationale (nouvelles «menaces» pour la paix et la sécurité) et refléter la nouvelle volonté internationale du Canada («Le Canada est de retour» comme l’a proclamé Justin Trudeau tout juste après son élection).

Cette consultation s’adresse à la fois à la population canadienne, aux diverses composantes des Forces armées canadiennes (FAC), aux «experts» en la matière, aux parlementaires canadiens et même aux Alliés du Canada.

Pour ce qui concerne la population canadienne, une consultation par Internet, à partir de questionnaires simples sur les divers volets de la Politique de défense, est disponible ici (échéance finale: 31 juillet).

J’ai moi-même décidé de produire une sorte de «mémoire» que je pensais présenter lors de la consultation publique convoquée à North Hatley par ma députée (et ministre de l’Aide internationale et de la Francophonie), madame Marie-Claude Bibeau. Comme vous le constaterez, le format adopté pour la rencontre ne permettait pas une telle présentation et je l’ai donc acheminée directement à la ministre et au ministère de la Défense. Vous en trouverez copie ci-dessous, pour votre propre usage et réflexion.

Mais comme je l’indique dans mon introduction (écrite après la consultation du 30 juin), il est quand même remarquable qu’on puisse faire une consultation sur la Politique de défense sans jamais vraiment parler de la PAIX. Comme si tout ce qui nous importe est la question de la «sécurité» et que les FAC sont là essentiellement pour assurer celle-ci. Et comme si on ne voyait pas que la sécurité sera toujours menacée tant qu’on ne travaillera pas davantage à établir les conditions de la PAIX.

Lire la suite de ce texte ainsi que le mémoire en cliquant ici.