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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

Refus Global au Musée d’art contemporain de Baie Saint-Paul

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Le Musée présente jusqu’au 4 novembre 2018 deux expositions magnifiques, la première sur Tapies, un Barcelonais dont j’ignorais l’existence, alors que des extraits de ses œuvres à thématiques de paix universelle sont souvent aussi émouvants que les chefs d’œuvre incontestables des Dali, Miro et Picasso. Merci à la commissaire Patricia Aubé !

Mais surtout, bravo au Musée et à la commissaire Anne Beauchemin, pour l’expo à l’occasion du 70e anniversaire du Refus Global, à la barbe des grands musées québécois qui ont incompréhensiblement raté ce sujet pourtant incontournable. Les chefs d’œuvre de Borduas y rassemblés illuminent l’espace de ce (très laid) musée qu’on quitte, grâce à la magie des deux expos, avec l’âme qui chante dans les rues animées de Baie St-Paul, puis dans la céleste et fluviale campagne de Charlevoix !

À côté de textes un peu verbeux sur la carrière de Paul-Émile Borduas (je ne suis pas fier de l’entrevue à Radio-Canada de ma mythique et généralement passionnante et passionnée tante Judith Jasmin avec Monsieur Borduaze, sic !), on trouve des œuvres dont certaines m’ont rappelé l’enchantement de mes années 60, alors que je fréquentais Nathalie, fille du docteur Alphonse Campeau qui avait acheté à Saint-Hilaire la maison bâtie par le peintre, y compris une bonne douzaine de ses toiles clairsemées sur ses murs !

Dans un coin discret de l’exposition de Baie St-Paul, on trouve un poème fulgurant écrit par de turbulents (ne l’étions-nous pas tous, pour notre plus grand bonheur ?) étudiants en 1968 en hommage au Refus Global dont le texte, moins révolutionnaire et plus suranné, avait pourtant provoqué, par décret des autorités duplessistes, l’exil de Borduas, d’abord à New York puis à Paris : il a terriblement souffert de cet ostracisme, mais moins que ses disciples Marcel Barbeau et Suzanne Meloche, alors contraints à l’indigence la plus abjecte. Quelle idée porteuse, donc, d’avoir invité le 3 août la petite-fille de Suzanne, Anaïs Barbeau-Lavalette, autrice de la Femme qui fuit, et d’avoir projeté la veille son film Inch’Allah qui lui avait valu notre attention émerveillée et la récompense de l’Artiste pour la Paix de l’Année en 2013 !

Bravo à l’équipe si vivante et allumée de ce musée qui a su se mettre, rare conjonction, au diapason du 36e symposium du 26 juillet au 26 août intitulé l’Art et le politique situé à l’arrière du Musée, pour la tenue duquel on doit remercier la directrice artistique Sylvie Lacerte.

2 Commentaires

  1. Pierre Jasmin Pierre Jasmin
    20 août 2018    

    Pour les intéressés, lisez mon article au complet sur
    http://lautjournal.info/20180810/refus-global-au-musee-dart-contemporain-de-baie-st-paul
    qui vous présente un de nos artistes pour la paix les plus actifs au cours des ans possédant une grande collection d’oeuvres des artistes signataires du Refus global, ainsi que sa compagne Anithe de Carvalho, qui a écrit Art rebelle et contre-culture – Création collective underground au Québec, à la suite de son doctorat à la Faculté des arts de l’UQAM. Elle a, exposé sur son mur, le manifeste PLACE À L’ORGASME récité par des artistes en 1968 dans une église, en hommage au Refus Global, sans heureusement avoir connu les mêmes rudes conséquences que les trois femmes PUSSY RIOT emprisonnées par Vladimir Poutine en 2012

  2. Pierre Jasmin Pierre Jasmin
    21 août 2018    

    J’ai oublié de mentionner le nom du peintre Marcel Saint-Pierre, qui garde vivant avec l’une des co-signataires Françoise Sullivan la mémoire vive du Refus global, à propos duquel il FAUT voir l’extraordinaire documentaire par Manon Barbeau à l’ONF « les enfants du refus global ». On ne doit surtout pas résumer ce documentaire comme une charge morale contre le manifeste, il est beaucoup plus riche, beaucoup plus complexe que cela… Et à propos de Manon Barbeau, on lira mon article dans l’Aut’Journal qui salue les maintenant plus de mille films du Wapikoni mobile
    http://lautjournal.info/20180817/presence-autochtone-des-femmes

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