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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

Orchestre classique de Montréal – notes d’espoir !

Femmes d’exception

lotte-brott

Lotte Brott

C’est à la poète Joséphine Bacon, phare de la nation innue, publiée aux éditions des Mémoires de l’encrier, que revenait l’honneur de poursuivre au Centre Pierre-Péladeau la 82e saison de l’Orchestre classique de Montréal à la thématique « Femmes d’exception ». L’OCM avait inauguré sa saison en consacrant sa première soirée à une levée de fonds pour Marie Houzeau et le GRIS-Montréal, groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal, le plus important organisme de démystification de la diversité sexuelle et de genre en milieu scolaire.

Un tel engagement féministe n’était-il pas attendu de la part d’un organisme dont la présidente émérite est Dre (en musique) Sharon Azrieli et dont mon amie Honey A. Dresher est une donatrice de legs, en mémoire de ses parents ? La saison célèbrera bientôt le centième anniversaire de Lotte Goetzel Brott, cette remarquable violoncelliste-solo perpétuée par la présence, au sein de l’orchestre actuel, de Chloé Dominguez dont la fougue rythmique entraîne derrière elle les paires d’altos, de violoncellistes et le contrebassiste. J’avais connu Lotte dans sa cuisine de l’avenue Earnscliffe, préoccupée par sa tenue pourtant irréprochable de comptes, apte à assurer le futur de ce qui s’appelait alors the McGill Chamber Orchestra avec qui j’avais joué un concerto de Mozart.

Traditions jumelles juives et québécoises

Dans Notes d’espoir d’un joueur de piano (2007 – éditions Triptyque), j’ai écrit combien les cultures musicales juives et québécoises sont jumelles, dans leurs recherches opiniâtres de survivance et leur vénération commune du chant et du violon. Le concert du 23 novembre réunissait ces passions par la mezzo-soprano Julie Boulianne (accompagnée par le pianiste très en demande Jean-Philippe Sylvestre) et par le jeu de la violoniste Kanyen’kehà:ka Tara-Louise Montour animant une œuvre contemporaine intitulée Adieu aux guerriers, inspirée par une mélodie millénaire Chippewa de procession funèbre de femmes rentrant de guerres, enregistrée en 1908 par madame Mee.

Il faut désormais saluer la modernité de l’OCM, maintenant en résidence à la salle Pierre-Mercure et qui assume cet audacieux transfert en territoire québécois par une soirée toujours bilingue comme dans le temps, mais en langues française et innue!

L’acoustique trop fidèle qui rebutait le chef d’I Musici et le lieu dans l’Est de Montréal qui avait fait fuir les snobs de Pro Musica, deux organismes pourtant fondateurs du Centre Pierre-Péladeau, servent admirablement l’ensemble à majorité féminine (avec des exceptions tels le Konzertmeister Djokic et LE harpiste!).

Programmes ouverts aux civilisations orientales

Parlons de l’exceptionnel Boris Brott, qui me rappelle la noblesse de son père Alexandre m’ayant dirigé à l’Université McGill, lui aussi chef d’orchestre doublé d’un programmateur raffiné. Ses observations clés se référèrent à ses maîtres Igor Markevitch et Pierre Monteux pour l’interprétation du génial Maurice Ravel à qui le programme était entièrement consacré, à part l’œuvre contemporaine vu que l’OCM se fait un point d’honneur de garder, en la majorité de ses concerts, une ouverture aux compositeurs contemporains, comme le faisait l’Orchestre Métropolitain à ses débuts avec Hun Bang.

Artiste pour la Paix, m’a touché aussi le subtil appel à ce que notre société mette de côté la sinophobie rampante de nos médias appelant jusqu’au boycott des Jeux Olympiques, avec le poème de Tristan Klingsor, inspiré par la suite symphonique de Rimsky-Korsakov, dont les mots nous pénétraient sous la voix vibrante de Julie :

Asie, Asie, Asie! Je voudrais voir Damas [ville démolie par les bombardements], la Perse, et l’Inde et puis la Chine, les mandarins ventrus sous les ombrelles, et les princesses aux mains fines, et les lettrés qui se querellent sur la poésie et la beauté.

Le monde de l’interprétation musicale ayant terriblement souffert de la désertion du public consécutive à la pandémie, pourquoi ne pas encourager ce jeune orchestre à vieille tradition dont le directeur général est Taras Kulish? L’OCM présentera le 7 décembre à l’Oratoire Saint-Joseph l’optimiste Messie de Händel, ainsi que le 15 février, à nouveau au Centre Pierre-Péladeau, un concert intitulé Échos des steppes, inspiré de ce qu’a vu le vent d’Est, selon l’expression de Debussy. On y entendra la première mondiale de La galerie de Kurelek de la compositrice ukraino-canadienne Larysa Kuzmenko, la Sérénade pour cordes du compositeur Anton Dvořák, Melodiya du compositeur ukrainien Myroslav Skoryk décédé en 2020 et enfin le pianiste ukraino-canadien Serhiy Salov dans le brillant Concerto pour piano et trompette de Chostakovitch, avec Karen Donnelly à la trompette.

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Les APLP suggèrent…

Voici deux organisations humanitaires qui sont actives en Ukraine et dans les pays où les Ukrainiens se réfugient, sans être contrôlées ni par le gouvernement ukrainien ni bien sûr par la Russie.
Note : ces liens mènent directement aux sites web des organismes. Les dons ne transitent pas par les APLP.

Nos actions récentes

20 novembre 2022 : Lettre à la ministre Mélanie Joly : Négociez avec la Russie !
26 septembre 2022 : Événement Nourrir la paix à Rosemont.
17 septembre 2022 : Nettoyage du parc Lucia-Kowaluk pour le Journée internationale du nettoyage de la Terre.
28 juin 2022 : Lettre à la ministre des Affaires étrangères.
28 juin 2022 : Manifestation avec le Mouvement québécois pour la paix
8 mai 2022 : Manifestation Les mères au front à Québec..
5 avril 2022 : Les APLP endossent la lettre du Canada Peace Network contre les dépenses militaires.
27 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur des États-Unis à Ottawa.
26 mars 2022 : Manifestation avec Échec à la guerre contre la guerre en Ukraine et au Yémen.
23 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur de Russie à Ottawa.
23 février 2022 : Lettre à la ministre Joly sur l'Ukraine.
15 février 2022 : 33e cérémonie des Prix APLP.
21 décembre 2021 : Nos souhaits de paix 2022, lettre aux ministres fédéraux.
13 décembre 2021 : Lettre au premier ministre sur l'exportation d'armes vers l'Arabie Saoudite.
21 novembre 2021 : Deuxième lettre au ministre Miller.
27-28-29 octobre 2021 : Lettres aux nouveaux ministres fédéraux Joly, Guilbeault, Anand et Miller.
19 février 2021 : Lettre ouverte au PM concernant Haïti.

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