Mme Emmanuella Lambropoulos, députée de St-Laurent
Chambre des Communes, Ottawa

Bonjour Madame Lambropoulos !

Avant-hier, on soulignait la journée internationale pour l’abolition des armes nucléaires.

Le 21 septembre, journée internationale de la paix, cette lettre signée entre autres par d’anciens ministres libéraux, a été publiée dans La Presse; elle appelle à agir promptement pour la sécurité humaine.

Le 23 septembre, le discours du Trône ne mentionnait nullement cet enjeu. Je peux le comprendre. Néanmoins, j’aimerais que le gouvernement du Canada soit proactif pour libérer l’humanité de la menace – celle-là évitable – des armes nucléaires. Pour ma part, je m’engage à continuer de faire ma part pour ce qui est de la COVID, des changements climatiques et des crises humanitaires qui en découlent. Mais dans le cas du nucléaire, les décisions appartiennent presqu’exclusivement aux gouvernants. Le peuple peut toujours prier, sensibiliser ses élus et s’informer, comme je le fais.

Lors du 75e anniversaire de l’explosion de la bombe nucléaire à Hiroshima – ville à laquelle Montréal est jumelée – la mairesse Plante, membre exécutive des Maires pour la paix, a plaidé pour l’abolition de ces armes. Elle est aussi notre élue. Par ailleurs, la Conférence des évêques catholiques du Canada publiait l’an dernier une courageuse déclaration sur les armes nucléaires, on la retrouve ici.

En tant qu’élue, que comptez-vous faire pour que, le 2 octobre, le Canada se distingue sur le plan international en prenant des engagements lors de la rencontre de haut niveau qui doit avoir lieu sous l’égide des Nations Unies, pour l’élimination des armes nucléaires ?

  • Le Canada changera-t-il sa politique désastreuse qui consiste à suivre l’OTAN, et de là, à avoir boudé le processus du traité pour l’abolition des armes nucléaires ?
  • Le Canada osera-t-il avancer d’un pas décisif pour que les armes nucléaires soient éliminées d’ici 2045 (le 100e anniversaire de l’ONU) ?
  • Et vous Madame, en conscience, quelle est votre opinion et à quoi vous engagez-vous ?

 

Merci de la bienveillante attention que vous apportez à mon appel,

Louise Royer
Directrice, Office de la pastorale sociale
Archidiocèse catholique romain de Montréal
et commettante de Saint-Laurent