Recommandations

faites par Carmen Ferlan, présidente et Pierre Jasmin, membre du C.A. des Artistes pour la Paix, lors de la tournée canadienne de consultation du Comité des affaires étrangères sur le projet de nouvelle politique extérieure gouvernementale (merci aussi à Dorothy Hénaut, cinéaste)
Session du 3 novembre 2005 à 14h, en la Salle Alfred-Laliberté de l’Université du Québec à Montréal

UN CONTEXTE POLITIQUE ACTUEL PRÉOCCUPANT

Les Artistes pour la Paix ont d’abord tenu à rappeler le pourcentage minimal de 0.7% du produit intérieur brut que l’ONU (de concert avec notre ami Bono du groupe U2) réclame de chaque pays développé en faveur de l’aide internationale. Ils ont ensuite dénoncé la pensée conservatrice envahissante, tant celle des présidents d’Iran, de Chine et des Etats-Unis, que celle de M. Harper et de l’Honorable Paul Martin, pour qui accroître les dépenses militaires représente une panacée universelle. Dès les premiers instants où il fut nommé premier ministre, M. Paul Martin s’est encore éloigné du 0.7% en aide internationale et a plutôt procédé à la plus grosse augmentation du budget militaire canadien jamais effectuée depuis la seconde guerre mondiale (source : l’Institut Polaris). Les treize milliards et demi, additionnels sur cinq ans aux treize milliards de dollars annuels accordés au militaire, en particulier la portion consacrée à l’achat d’équipements offensifs, par exemple les véhicules militaires d’OErlikon, sont pour nous la pire politique qui soit. Comment le Canada, n’ayant de frontière terrestre commune qu’avec les États-Unis, peut-il justifier d’être parmi les douze nations au monde qui ont le plus de dépenses militaires ?

Les représentants politiques de nos voisins viennent par ailleurs d’approuver des dépenses de 440 milliards de dollars annuels au Pentagone, avec pour résultat que leurs citoyens sont la cible des terroristes du monde entier. Avec la complicité des compagnies prospères d’armements, de pétrole, de tabac, de produits pharmaceutiques brevetés et d’OGM telle Monsanto, l’équipe belliqueuse Bush s’est attaquée à Kyoto et à toute initiative internationale qui favorise la paix, la santé ou le respect de l’environnement, sans mentionner leur délinquance honteuse face aux règles commerciales de l’ALENA.

C’est pourquoi les Artistes pour la Paix, forts d’un nouveau conseil d’administration de douze artistes, lançaient, la semaine dernière, un envoi de 56 000 cartes postales dénonçant ces politiques désastreuses pour la paix. Il est à noter qu’il s’agit d’un premier envoi depuis nos 42 000 cartes contre les hélicoptères EH-101, enjeu majeur de la campagne électorale de 1993 qui n’avait reporté au parlement que deux députés conservateurs; notre nouvel envoi massif et coûteux fut hélas bien motivé par l’orientation militariste catastrophique du nouveau gouvernement.

DÉCISIONS POLITIQUES POUR AGIR EN FAVEUR DE LA PAIX

Nous attendons avec confiance de nos décideurs politiques qu’ils enclenchent des actions décisives pour la paix.

Nous proposons d’abord un changement majeur, pour que les budgets des ministères des Affaires étrangères et de l’Aide internationale réunis soient augmentés, au détriment de celui du ministère de la Défense dont les trop nombreux généraux, grassement rémunérés, n’ont toujours aucune obligation de se renseigner auprès des Affaires étrangères sur les vraies menaces qui pèsent sur la sécurité des Canadiens; ils continuent donc, alors que les réserves autochtones, les refuges pour femmes battues et les centres de la petite enfance maltraitée manquent du minimum vital, à vouloir contrer des menaces qui ont cessé d’exister depuis dix ans, en gaspillant des milliards de dollars pour l’achat de sous-marins anglais et d’hélicoptères EH 101 italiens défectueux, qui sont comme chacun sait des outils idéaux pour intercepter des terroristes armés de X-actos…

Une anecdote vous convaincra de cette ignorance du ministère de la Défense, anecdote qui date de seize ans et demi, il est vrai.

À la suite du lobbying en 1989 de la présidente des Artistes pour la Paix, Antonine Maillet, contre le projet d’acheter des sous-marins nucléaires au coût de douze milliards de dollars, M. Mulroney s’est souvenu qu’il était plus progressiste que conservateur et a eu la sagesse d’y renoncer. Et pourtant, de retour d’un tournage pour l’Office National du Film à Moscou, Pierre Jasmin, alors vice-président des Artistes pour la Paix, avait dû essuyer, au lendemain du discours du budget fédéral, l’accusation du ministre de la Défense, M. Bill McKnight, chagriné du retrait de ses sous-marins, qui le tenait « personnellement responsable de l’imminente invasion du Canada aux mains de l’URSS ». Et ce ministre était sincère, à six mois de la chute du mur de Berlin!

Voilà un exemple flagrant de bêtise d’une analyse politique du ministère de la Défense, quand elle n’est ni connectée ni soumise au ministère des Affaires étrangères.

Comme premier objectif, nous recommandons donc à votre comité, l’éducation de nos dirigeants militaires en politique internationale; vous pourriez sans doute compter sur la collaboration de notre gouverneure générale et chef des forces armées, madame Michaëlle Jean, dont le métier de journaliste bien informée et la préoccupation pour la paix mondiale sont reconnus.

LA PROSPÉRITÉ DE NOS EXPORTATIONS N’EST PAS UNE VALEUR

Nous réclamons du ministère des Affaires étrangères qui englobe le Commerce extérieur qu’il soit plus vigilant, face aux dérives qui incluent la prospérité comme une nouvelle valeur canadienne, à notre avis un non-sens qui marque de son sceau indélébile le projet de nouvelle politique qui nous est proposé.

Si nous nous opposons à la prospérité, c’est qu’il nous semble que le Canada doit aider les pays en voie de développement en remettant d’abord en question ce qui établit notre prospérité à leur détriment : nos compagnies minières et pétrolières exploitent-elles le Soudan, le Congo, le Nigéria, les Philippines, le Pérou, la Colombie, la Bolivie et d’autres pays du Tiers Monde à leur avantage, ou en compromettent-elles l’environnement et la sécurité, en étant parfois complices de massacres de civils par des forces militaires régulières ou par des milices armées, dans des pays trop pauvres pour résister à l’appel de certains de nos prospères hommes d’affaires qui veulent… leur bien?

Nos compagnies d’armement sont des ennemies de la paix mondiale, en exportant à des pays en guerre ou à des dictatures, par voie directe ou via Rotterdam. Les Artistes pour la Paix furent les premiers à dénoncer dès 1992 le DIPP (Defence Industrial Productivity Program) : le DIPP n’a-t-il pas subventionné la prospère SNC, dont la filiale de Le Gardeur exportait alors ses mines anti-personnel, grâce à l’argent des impôts prélevés entre autres à même les jobs d’été étudiantes? La politique du gouvernement conservateur des Brian Mulroney, Jean Charest et Lucien Bouchard (ce porte-parole d’un Québec lucide aux côtés de Guy St-Pierre, ex-pdg de SNC-Lavalin, compagnie qui continue ses exportations d’armes) consacrait trois fois plus d’argent des contribuables, c’est-à-dire 280 millions de $ annuels, à la promotion et à l’exportation d’armements canadiens, trois fois plus qu’à l’aide à la production artistique, à la promotion et aux tournées mondiales de tous nos orchestres symphoniques, troupes de ballet, de théâtre et d’opéra, expositions de musées, projets cinématographiques, bourses à la création artistique et littéraire, etc. financés par le Conseil des Arts du Canada de l’époque.

Nous incitons donc les députés à contribuer à bannir le commerce international des armes, responsable, comme le montre si éloquemment le documentaire Le cauchemar de Darwin, de la terrible misère de l’Afrique des grands lacs.

Nous incitons les députés présents à se lever en Chambre pour protester vivement, en criant s’il le faut, contre tout accroissement des dépenses militaires qui détournent les millions nécessaires à l’aide internationale, pour nourrir ces enfants qui, à chaque minute qui passe, meurent de faim.

L’HUMANITAIRE, SANS SA COMPOSANTE MILITAIRE

Ce n’est pas en subventionnant la guerre qu’on obtiendra la paix. Tout le monde est contre la guerre : si elle persiste à travers le monde, c’est qu’elle est une business qui rapporte à une poignée de capitalistes du complexe militaro-industriel, alors qu’elle déchire et appauvrit la vie de milliards d’individus qui restent totalement démunis face aux famines, pénuries d’eau potable, ouragans, inondations, feux de forêt, tremblements de terre, tsunamis et pandémies. Notre ministère des Affaires étrangères devrait être le premier au monde à protester contre la valse des dizaines de milliards à la Défense nationale qui subventionne la guerre. Il devrait être le premier au monde à prôner la reconversion progressive des armées nationales en équipes humanitaires prêtes à intervenir au secours des victimes de cataclysmes. CARE Canada et OXFAM révélaient récemment que les équipes civiles coûtent dix fois moins cher que les soi-disant missions « humanitaires » des forces armées : on ne peut porter efficacement à la fois des brancards et des fusils.

Utopique, direz-vous ?

DES EXEMPLES CONCRETS DE DÉCISIONS QUI ONT FAVORISÉ LA PAIX

La voie vers la paix que les Artistes pour la Paix ont humblement aidé à défricher a été balisée, entre autres, par six décisions constructives qui ont exigé du courage et de l’initiative de la part de nos dirigeants, qualités qui devraient faire contagion:

1 – anéantissement du DIPP

2 – annulation d’achat des cinquante hélicoptères EH-101 (6 milliards de $) équipés pour la lutte aux sous-marins nucléaires de Mme Kim Campbell; on se souvient qu’ils lui avaient été imposés par le secrétaire général de l’OTAN, M. Claes, emprisonné plus tard pour avoir reçu un pot de vin de la compagnie italienne Agusta fabriquant les dits hélicoptères

3 – production du rapport Canada 21, où siégeait un membre éminent des Artistes pour la Paix, feu l’Honorable Gérard Pelletier et qui recommandait une diminution drastique des dépenses militaires

4 – leadership mondial du Canada qui forma une coalition de plus d’une centaine de pays, excluant la Chine et les Etats-Unis, bannissant les mines anti-personnel, dont 90% des victimes sont des civils, en particulier en Angola, au Mozambique, en Bosnie, en Afghanistan et au Cambodge

5 – refus de suivre les États-Unis dans la deuxième guerre d’Irak, grâce en partie aux manifestations massives de Montréal que nous avons activement suscitées

6 – paiement d’un milliard de $ à la Russie pour le démantèlement des ogives nucléaires à bord de ses sous-marins nucléaires, missiles intercontinentaux et bombardiers, pour que la matière fissile ne tombe pas entre les mains des terroristes.

À ces six exemples de politique éclairée, ajoutons un développement majeur du travail de la diplomatie canadienne reconnu par le monde entier admiratif, à savoir la nomination de deux éminents canadiens, Louise Arbour et Philippe Kirsch, comme présidents de tribunaux internationaux pour juger les criminels de guerre.

Ces modèles de réussite montrent la voie à suivre pour notre ministère des Affaires étrangères, qui doit dénoncer les politiques guerrières et assurer la sécurité collective globale, non pas en s’appuyant sur l’hypocrite souci de prospérité des hommes d’affaires, mais sur des efforts d’équité, grâce à une justice internationale respectée et grâce à d’authentiques efforts d’information. Le ministère devrait favoriser les échanges universitaires culturels et scientifiques et l’envoi de journalistes des émissions de Radio-Canada, telle Zone libre qui a subi des coupures scandaleuses, cette année.

En politique intérieure, le gouvernement minoritaire libéral mérite des félicitations pour certaines décisions en faveur des citoyens, amenées il est vrai par le parti néo-démocrate, dont nous louons le souci de travailler pour les plus pauvres de notre société : dès le mandat de 1984 à 1988 de notre premier président, l’honorable Jean-Louis Roux, la raison d’être des Artistes pour la Paix était et elle demeure toujours d’oeuvrer pour la paix et la justice sociale, les deux étant à notre avis indissociables.

En politique extérieure, saluons le refus du gouvernement de participer au bouclier anti-missiles de M. Donald Rumsfeld. Le groupe Pugwash international, fondé dès 1955 par les savants Bertrand Russell et Albert Einstein, estime que le bouclier anti-missiles est un obstacle aux efforts de non-prolifération nucléaire, efforts auxquels nous espérons que le gouvernement canadien continuera d’adhérer pleinement, dans la lignée des Lester B. Pearson, Pierre Elliott Trudeau, Brian Mulroney et Jean Chrétien.

Le Canada a de plus, contrairement aux États-Unis, appuyé les efforts de paix de l’UNESCO : nous sommes fiers du travail accompli par M. Pierre Curzi président de l’Union des Artistes, qui a su bâtir un vaste front commun en faveur de l’exception culturelle, face aux prospères lois américaines de marché.

En tant qu’ex-membre du Conseil de sécurité de l’ONU, fort mal nommé puisque formé à la base des cinq plus grands exportateurs d’armements au monde, le Canada a inspiré le rapport du secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, intitulé Responsabilité de protéger produit en l’an 2000. Nous sommes fiers du travail accompli par M. Stephen Lewis, avec ses médicaments contre le SIDA en Afrique, et de l’offensive anti-apartheid de M. Brian Mulroney, qui a eu pour effet de libérer Nelson Mandela.

Souvenons-nous enfin que l’Honorable Lloyd Axworthy, ex-ministre des Affaires étrangères, voulait faire adopter un plan portant sur la sécurité et le bien-être des personnes, comme la prévention des conflits, la consolidation de la paix et le respect des droits de la personne et des libertés fondamentales. Le nouveau projet de politique extérieure devrait consulter étroitement M. Axworthy.

LA PAIX, SANS LES ARMES, DEVRAIT GUIDER LA POLITIQUE CANADIENNE

Mais le gouvernement canadien est intervenu militairement en Afghanistan, un pays où les talibans n’avaient réussi à conquérir le pouvoir que grâce à l’appui massif de la CIA, leur fournissant les produits les plus modernes des compagnies américaines d’armements. Les Canadiens ne sont-ils pas en train de compromettre leur intégrité en y accentuant leur intervention armée?

Le ministère des Affaires étrangères devrait se méfier d’alliances avec des gouvernements influencés par des traditions militaristes: nous pensons entre autres à la Chine, la Turquie, l’Indonésie, les États-Unis et la Birmanie. Parfois en politique extérieure, il est plus sage d’écouter des porte-parole de pays non militarisés, donc non pervertis par les illogismes guerriers, du Vatican au Dalaï-lama, du Costa Rica à l’Islande, ce dernier pays membre de l’OTAN sans avoir d’armée.

Les Artistes pour la Paix croient que le Canada devrait se retirer de l’OTAN qui n’a plus de raison d’être depuis la fin de la guerre froide et déplorent l’inquiétante et récente perte d’indépendance de l’état-major canadien au sein du NORAD, de plus en plus contrôlé par les faucons du Pentagone, qui sont en train d’y imposer le bouclier anti-missiles.

Nous estimons imprudente la volonté canadienne, servant encore une politique de prospérité illusoire, de vendre ses réacteurs CANDU avec tous leurs problèmes de gestion de déchets radioactifs et le danger de voir détournées leurs applications civiles en armes atomiques, aux gouvernements indiens, pakistanais, chinois, roumains, coréens etc.

Nous déplorons que malgré l’appel en ce sens lancé par le Bloc Québécois, ce gouvernement n’ait jamais trouvé la volonté de s’attaquer aux échappatoires fiscales, aux scandaleux profits des banques, pétrolières et multinationales expertes en fuite de capitaux canadiens dans des paradis fiscaux; n’y aurait-il pas là matière à agir courageusement de la part du ministère des Affaires étrangères? Nous invoquons ici l’essentielle vigilance de tous les Canadiens, y compris nos diplomates aux Barbades, contre l’érosion indécente des revenus d’impôts exigibles à nos compagnies. Une vigilance et une taxation accrues à l’encontre de ces dernières constitueraient une solution facile pour contrer l’appauvrissement de notre société.

CONCLUSION

Enfin, les Artistes pour la Paix croient en la solidarité (merci à Françoise David et à Amir Khadir), et même en la lucidité quand elle énonce les vrais problèmes dont la solution passe surtout, selon nous, par une réduction draconienne des budgets militaires, par la reconversion des usines d’armement et par une taxation juste des entreprises. Pour nous, les meilleurs alliés de la diplomatie canadienne au service de la paix, que ce soit aux États-Unis ou en Russie, au Nord comme au Sud, ce sont les artistes du Cirque du Soleil, de l’Orchestre Symphonique de Montréal, du Théâtre du Nouveau-Monde, nos peintres et sculpteurs qui exposent dans les musées du monde entier, nos écrivains, conteurs et chanteurs qui exportent nos valeurs démocratiques, nos cinéastes récompensés par les festivals internationaux, nos artistes autochtones et les Médecins, les Juristes, les Reporters et les Clowns Sans Frontières. Notre cri du cœur contre l’inclusion de la prospérité (comme si elle était une valeur à défendre!) s’accompagne d’un appel à ce que le ministère des Affaires étrangères se fasse plutôt champion d’un développement durable et équitable, en solidarité avec les pays du Tiers-Monde. Nous invitons aussi le ministère à appliquer une politique très ferme contre tout racisme et contre tout sexisme, à appuyer étroitement le formidable travail effectué par les ONG canadiennes et à prévoir un cadre souple mais régulier de consultations avec elles, afin de mieux saisir les défis posés par la mondialisation et la nouvelle altermondialisation.

En brève conclusion, nous avons trouvé que le discours annonçant la nouvelle politique extérieure de notre pays reflétait l’improvisation du gouvernement et sa confusion entre la recherche de la paix et la gestion de la guerre. Nous l’incitons plutôt à revenir à une diplomatie non mercantile et à des missions de paix sans équivoque militaire. Elles ont façonné la réputation du Canada, hélas compromise par les dérapages des derniers mois, incluant le scandale honteux des commandites : croyez-en les Artistes pour la Paix qui voyagent à travers le monde dans l’exercice de leur art et qui ont des oreilles privilégiées pour vous avertir des premiers signaux de ce changement néfaste d’opinion internationale. Ce renversement d’opinion mondiale est toutefois réversible et il n’est certainement pas trop tard pour agir, à condition de le faire avec détermination et courage.

Les Artistes pour la Paix

À la suite de notre présentation, les députés, qui ont engagé un intéressant dialogue avec nous, nous ont enjoint d’écrire ou de parler au premier ministre Martin et de continuer nos représentations, sous formes d’envois de cartes postales, de discours à d’autres Comités gouvernementaux ou de suggestions par internet à la rédaction finale des conclusions de leur propre comité.

Un des quatre députés présents, M. Pierre Paquette du Bloc Québécois, a signé sur place son adhésion aux Artistes pour la Paix (qui comprennent les ami-es des Artistes pour la Paix) : www.artistespourlapaix.com

L’un des techniciens engagés pour l’enregistrement des audiences nationales du Comité nous a félicités pour « la plus pertinente présentation à laquelle il ait assisté ».