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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

L’enjeu ukrainien est nôtre

Qui a lu même minimalement l’histoire de l’Ukraine (par exemple, à travers le roman extraordinaire de Eli Chekhman, EREV) ressent les souffrances, les déchirements, les combats plus que centenaires qui ont mené à leur miraculeuse démocratie. Pour ceux qui, comme moi, habitent le Québec et le Canada depuis des générations, il est difficile de ressentir la valeur d’une démocratie (même aussi imparfaite que la nôtre). Néanmoins, il me semble qu’une partie significative de notre conscience collective perçoit l’enjeu actuel : il en va de nous que nous puissions ancrer nos démocraties assez profondément pour qu’elles puissent maîtriser une économie de consommation et de profits qui nous mène à notre perte.

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Michel Casavant

Mais pour le moment, nous sommes rejetés en arrière, dans le siècle passé. Nous avions cru que la mondialisation de l’économie nous avait fait passer de la guerre militaire à la compétition économique. Je connais le caractère impitoyable du colonialisme économique. Je ne parle pas de cela. L’interdépendance économique est normalement symétrique et réciproque. J’espérais qu’elle nous libère des attaques à coup de missiles parce que de telles attaques seraient devenues exagérément perdantes. Je reste convaincu qu’il s’agit d’une étape nécessaire. Je nourris peu d’illusions sur le désarmement qui ne peut, d’ailleurs, qu’être symétrique. Je serais déjà content si, dans l’équilibre des forces militaires, nous franchissions l’étape que nous avons déjà commencée : l’interdépendance économique mondiale. Nous pourrions y arriver déjà maintenant en utilisant réellement l’arme économique. À quoi nous servirait d’avoir construit cette mondialisation si au moment où il faudrait s’en servir, nous hésitions? Nous devons impérativement couper tous les pipelines de l’attaquant et en même temps valoriser l’art et la culture russes (car humilier un peuple, c’est courir après la guerre). Une fois la guerre terminée, renforcer encore davantage l’interdépendance économique de sorte qu’une attaque entraîne une défense économique rapide et insurmontable.

Le risque immédiat, c’est que, n’ayant pas le courage de payer le prix d’une telle rupture de lien économique, nous embarquions dans une guerre conventionnelle plus ou moins mondiale. Encore là, seule la société civile peut réagir et forcer les gouvernements démocratiques à user de toutes les armes économiques possibles plutôt que contre-attaquer militairement. Une règle cependant doit être respectée : si la population de l’attaquant en vient à souffrir dans ses besoins vitaux, s’assurer d’une aide humanitaire directe.

Dans les prochains blogues, je voudrais me concentrer sur ce qui n’est pas assez abordé : c’est bien de vouloir freiner la guerre militaire par la guerre économique, mais cela ne nous fera pas traverser tout un siècle, nous devons arriver à la paix, or l’absence de guerre n’est pas la paix. La paix, nous ne la connaissons pas; si nous la connaissions, elle s’infiltrerait comme de l’air frais dans le monde social, politique, économique; elle prendrait toute la place et il n’y en aurait plus pour la guerre, même pas pour cette guerre contre la nature qui risque de nous emporter.

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Les APLP suggèrent…

Voici deux organisations humanitaires qui sont actives en Ukraine et dans les pays où les Ukrainiens se réfugient, sans être contrôlées ni par le gouvernement ukrainien ni bien sûr par la Russie.
Note : ces liens mènent directement aux sites web des organismes. Les dons ne transitent pas par les APLP.

Nos actions récentes

20 novembre 2022 : Lettre à la ministre Mélanie Joly : Négociez avec la Russie !
26 septembre 2022 : Événement Nourrir la paix à Rosemont.
17 septembre 2022 : Nettoyage du parc Lucia-Kowaluk pour le Journée internationale du nettoyage de la Terre.
28 juin 2022 : Lettre à la ministre des Affaires étrangères.
28 juin 2022 : Manifestation avec le Mouvement québécois pour la paix
8 mai 2022 : Manifestation Les mères au front à Québec..
5 avril 2022 : Les APLP endossent la lettre du Canada Peace Network contre les dépenses militaires.
27 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur des États-Unis à Ottawa.
26 mars 2022 : Manifestation avec Échec à la guerre contre la guerre en Ukraine et au Yémen.
23 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur de Russie à Ottawa.
23 février 2022 : Lettre à la ministre Joly sur l'Ukraine.
15 février 2022 : 33e cérémonie des Prix APLP.
21 décembre 2021 : Nos souhaits de paix 2022, lettre aux ministres fédéraux.
13 décembre 2021 : Lettre au premier ministre sur l'exportation d'armes vers l'Arabie Saoudite.
21 novembre 2021 : Deuxième lettre au ministre Miller.
27-28-29 octobre 2021 : Lettres aux nouveaux ministres fédéraux Joly, Guilbeault, Anand et Miller.
19 février 2021 : Lettre ouverte au PM concernant Haïti.

Voir toutes nos lettres aux élus »

Remontez dans le temps »

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