A billboard shows the image of Pope Francis in Kinshasa on January 22, 2023 ahead of his visit on January 31, 2023. - In DR Congo's bustling capital Kinshasa, the faithful are flocking to impromptu market stalls in churchyards to buy t-shirts and wax tissues adorned with the image of Pope Francis, ahead of the pontiff's visit. (Photo by Arsene Mpiana / AFP)

Panneau publicitaire annonçant la visite du pape François à Kinshasa. Photo : Arsène Mpiana / AFP)

Près d’un million de Congolais se sont rassemblés en une messe en plein air pour accueillir le pape François en tant que grand messager de paix, d’autant plus que son sermon a accusé les puissances occidentales d’avoir pillé l’Afrique en la dépouillant de ses ressources minérales. Ce discours a fait d’autant plus fort impression, que le pape a dû renoncer, pour des raisons de sécurité à se rendre à Goma, trop proche du Rwanda, dont on connaît la politique prédatrice du coltan nécessaire à la fabrication des IPhones qui se trouve dans des mines du Congo.

On connait la trahison de Trudeau face à Michaelle Jean pour favoriser la nomination d’une très inefficace complice du président-dictateur du Rwanda au secrétariat de la francophonie, comme quoi pour Trudeau importait davantage le pillage du coltan que l’efficacité d’une politique de renforcement des liens entre les communautés francophones.

L’intransigeance canadienne

Radio-Canada choisit ses nouvelles jusqu’à tomber dans une infamante propagande, en faisant circuler le 30 janvier, sur la bande de RDI, l’accusation incendiaire : « Thomas Bach, la marionnette de Poutine ». Ce fut expliqué le lendemain par la nouvelle que le comité olympique envisageait la réintégration aux Jeux olympiques de 2024 à Paris de la Russie et de la Biélorussie. C’était au lendemain de la courageuse victoire au Grand chelem de Melbourne en Australie d’Aryna Sabalenka, une biélorusse au copain russe, Konstantin Kolstov, ancien coéquipier d’Evgueny Malkin chez les Penguins de Pittsburg. À part peut-être Radio-Canada et la Lettonie, peu de gens adhèrent à la politique discriminatoire poussée par l’OTAN et ses complices militaristes réfutée par le pape et les 2/3 des pays de l’ONU, dont l’Inde et la Chine aux près de 3 milliards d’habitants, la Chine que le Canada poursuit de ses accusations génocidaires.