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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

Golan, Gaza, Mali, dossier nucléaire et autres trahisons

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La Marche du retour, il y a un an (30 mars), vue depuis le côté israélien. Depuis un an, quelque 200 personnes ont été tuées et plus de 6000 blessées à la frontière. Photo Oren Ziv. Zuma Press.

Pourquoi ressortir un terme aussi fort que trahison ? On se souvient que le Canada de Justin Trudeau avait d’abord marqué une belle rupture avec les années Harper en participant avec éclat en décembre 2015 à Paris à la COP21 qui voulait imprimer un virage planétaire quant aux changements climatiques. Mais depuis, pour plaire à Donald Trump, il s’est rangé derrière une politique conservatrice mortifère :

  • missions guerrières en Afghanistan et en Syrie sous l’influence de l’OTAN,
  • refus d’appuyer le Traité de Prohibition des Armes Nucléaires présenté le 7 juillet 2017 et acquiescé par 122 pays à l’ONU,
  • achat du pipeline Trans Mountain en vue d’en tripler la capacité,
  • renvoi de l’ex-ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould,
  • et successivement dans les deux derniers jours, le refus de prolonger la mission des Casques Bleus canadiens au Mali et le peu d’empressement d’Ottawa de s’aligner résolument avec l’ONU pour DÉNONCER l’annexion des collines syriennes du Golan de même que l’intense bombardement de la bande de Gaza par un Israël inconditionnellement armé par les États-Unis.

 

Il y a bel et bien eu un communiqué anonyme d’Affaires mondiales Canada : «L’annexion d’un territoire par la force est interdite par le droit international. Toute déclaration d’une modification unilatérale d’une frontière va à l’encontre du fondement de l’ordre international fondé sur des règles», réitérant la position de longue date d’Ottawa, mais aucun discours public des pusillanimes Chrystia Freeland et Justin Trudeau.

L’affaiblissement de l’ONU voulu par l’OTAN était l’objet d’un de mes articles, il y a exactement deux ans, publié par l’Aut’journal et par le site des Conférences Pugwash (Canada) sur la Science et les Affaires Mondiales où je m’interrogeais même si LA PAIX était encore une valeur canadienne.

Le 21 mars, j’ai pu exposer mes idées auprès de M. Romuald Sciora, collaborateur à l’ONU, venu souligner le lancement canadien à la librairie Gallimard de son ouvrage Qui veut la mort de l’ONU ?. Notre rencontre a été provoquée par le doctorant David Gulda de l’Université de New York, qui avait recueilli sur le net ma recension publiée par le site des Artistes pour la Paix en la communiquant aussitôt à M. Sciora, avec qui j’ai eu le plaisir de m’entretenir longuement avant sa mini-conférence à Montréal.

Les 50 ans de Black Rose Books

Le 27 mars, la célèbre maison d’édition Black Rose Books [1], qui fête cette année son cinquantenaire, a vu son principal architecte, Dimitri Roussopoulos et son assistante Clara-Swan Kennedy, recevoir dans les locaux montréalais qu’elle partage avec Alternatives sur l’Avenue du Parc, les activistes pour la paix Kari Polanyi-Levitt, Yves Engler et moi pour jeter les bases d’un événement prévu le 21 septembre prochain (Jour de la Paix pour l’ONU).

Le thème en sera DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE (ONU) : UNE TRAHISON CANADIENNE. Tous les groupes de paix canadiens + certains autres internationaux, de même que les groupes anti-nucléaires faisant partie du Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire y seront conviés, certains d’entre eux aussi conscients du danger des centrales nucléaires civiles [2].

Bref, le 21 septembre prochain, le Canada sera-t-il en guerre avec la Russie ou le Venezuela ? Black Rose Books espère plutôt pouvoir convier tous les pacifistes à une célébration fraternelle du Jour de la Paix de l’ONU.

Pour de plus amples renseignements ou pour toute éventuelle collaboration, contacter :
swan@blackrosebooks.com
Black Rose Books
C.P. 35788, Succursale Léo-Pariseau
Montréal, Qc, H2X04A.


[1] Black Rose Books a entre autres publié les premiers écrits politiques de Noam Chomsky, qu’elle a partagés, pour leurs traductions en français, avec ÉCOSOCIÉTÉ.

[2] Cet article fut écrit 40 ans exactement après le 28 mars 1979, alors qu’un important accident survint à Three Miles Island, justifiant un arrêt de construction de nouvelles centrales aux États-Unis.

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Les APLP suggèrent…

Voici deux organisations humanitaires qui sont actives en Ukraine et dans les pays où les Ukrainiens se réfugient, sans être contrôlées ni par le gouvernement ukrainien ni bien sûr par la Russie.
Note : ces liens mènent directement aux sites web des organismes. Les dons ne transitent pas par les APLP.

Nos actions récentes

20 novembre 2022 : Lettre à la ministre Mélanie Joly : Négociez avec la Russie !
26 septembre 2022 : Événement Nourrir la paix à Rosemont.
17 septembre 2022 : Nettoyage du parc Lucia-Kowaluk pour le Journée internationale du nettoyage de la Terre.
28 juin 2022 : Lettre à la ministre des Affaires étrangères.
28 juin 2022 : Manifestation avec le Mouvement québécois pour la paix
8 mai 2022 : Manifestation Les mères au front à Québec..
5 avril 2022 : Les APLP endossent la lettre du Canada Peace Network contre les dépenses militaires.
27 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur des États-Unis à Ottawa.
26 mars 2022 : Manifestation avec Échec à la guerre contre la guerre en Ukraine et au Yémen.
23 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur de Russie à Ottawa.
23 février 2022 : Lettre à la ministre Joly sur l'Ukraine.
15 février 2022 : 33e cérémonie des Prix APLP.
21 décembre 2021 : Nos souhaits de paix 2022, lettre aux ministres fédéraux.
13 décembre 2021 : Lettre au premier ministre sur l'exportation d'armes vers l'Arabie Saoudite.
21 novembre 2021 : Deuxième lettre au ministre Miller.
27-28-29 octobre 2021 : Lettres aux nouveaux ministres fédéraux Joly, Guilbeault, Anand et Miller.
19 février 2021 : Lettre ouverte au PM concernant Haïti.

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