Désarmants Artistes pour la Paix
Chapitre 5

bombarder_rev3

Image utilisée par les APLP en 2011 et distribuée à des milliers d’exemplaires (ce qui n’avait pas empêché le parti militariste conservateur de remporter sa dernière victoire électorale fédérale).

Le scandale Trudeau

C’est la question à poser à un gouvernement qui en réponse au Secrétaire général de l’ONU qui a demandé à tous les pays de couper leurs dépenses militaires de 10%, a augmenté les siennes en décidant d’acquérir des armes offensives, tels ses F-35 et ses navires d’attaques Irving/Lockheed Martin sans qu’un seul de nos valeureux journaux main stream en fassent l’objet d’un éditorial, ne serait-ce que pour s’insurger contre une ponction économique qui appauvrit le pays de plus de CENT MILLIARDS DE $.

De 2003 à 2017, Paul Martin, ministre des Finances puis premier ministre, et Stephen Harper favorisent le militarisme de l’OTAN contre le multilatéralisme de l’ONU. La société civile du Québec proteste avec deux manifestations d’un quart de million de personnes à Montréal, la première avec Luc Picard, APLP2005, contre la guerre d’Irak en 2003 et la seconde avec Frédéric Back, Hommage APLP2010 et Dominic Champagne, APLP2011, pour un printemps érable pro-écologique en 2012, pendant qu’Alanis Obomsawim, Hommage APLP2015, démarre l’idle no more des Premières Nations.

manif_2012

Une manifestation de 2012. Photo : Le Devoir

Commandités par le complexe militaro-industriel, les bombardements aériens de l’OTAN, commandés par le général Bouchard sur la Libye en 2011, provoquent la tombée des armes du tyran Kadhafi entre les mains de milices islamistes qui, avec la complicité de l’Arabie Saoudite salafiste équipée par nos véhicules blindés à 15 milliards de $, mettent l’Afrique à feu et à sang. Des centaines de naufragés chaque mois en Méditerranée cherchent à fuir ces guerres que dénonçait notre mémoire à la Défense rejeté antidémocratiquement par le ministre libéral Harjit Sajjan. Les guerres déchirent non seulement l’Afghanistan, l’Irak et tout le Moyen-Orient y compris le Yémen, la Syrie et la Turquie avec ses Kurdes, mais aussi l’Occident entier; car désemparés par les attentats terroristes et la marée de malheureux réfugiés de guerre victimes de nos bombardements, divers pays dont récemment les États-Unis, la Pologne, l’Italie et la Hongrie tombent dans le populisme et le rejet raciste et islamophobe.

Si les premiers gestes de Justin Trudeau au pouvoir seront de confiner les bombardiers canadiens au sol en Irak, d’accueillir généreusement des milliers de réfugiés syriens et de surfer sur les plans écologiques viables de la société civile en vue de la Conférence de Paris sur le climat, il met hélas à la remorque complète de l’OTAN une politique désastreuse qui :

  1. boude le processus entamé à l’ONU de négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires, même si un millier de membres de l’Ordre du Canada (Canadiens pour une convention sur les armes nucléaires), rassemblés par le Pugwashite émérite Murray Thomson, demandent au gouvernement canadien de se joindre aux 122 pays, aux 7400 Maires pour la Paix, au pape François, au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et aux milliers de parlementaires mondiaux (PPND) qui favorisent l’adoption du traité énoncé le 7 juillet après de brillantes négociations présidées à New York par l’ambassadrice costaricaine Elayne Whyte Gomez ;
  2. laisse les pipelines canadiens envahir des territoires autochtones avec du pétrole de sables bitumineux, qu’il subventionne scandaleusement à coups de milliards de $, aggravant ainsi le réchauffement climatique mondial de façon significative;
  3. préside en 2016 à la plus importante diminution à l’aide internationale canadienne, malgré les cérémonies en l’honneur de Malala Yousafzai;
  4. se laisse influencer par sa ministre russophobe des Affaires extérieures, Chrystia Freeland, et son ministre de la Défense vétéran de la guerre d’Afghanistan Harjit Sajjan, qui engagent le pays dans d’immenses hausses injustifiées de dépenses militaires (70% en quatre ans, 550 milliards de $ sur 20 ans).

 

Le 10 avril 2018, la Direction de la non-prolifération et du désarmement  (ministère des Affaires mondiales) avait convoqué divers Canadiens à Ottawa ; appuyés par des milliers de Canadiens (ceasefire.ca + le Mouvement Québécois pour la Paix), les APLP ont redit non à l’OTAN militariste et oui à la recherche de la paix avec l’ONU.

La sagesse de Noam Chomsky

Bien sûr, de la part de pacifistes, la question cherche à installer le doute qu’il y ait quelque raison valable à utiliser des armes, qui plus est de destruction massive, envers quelque personne ou pays que ce soit. L’image est de Gaza mais elle pourrait être du Yémen ou de Syrie ou d’Afghanistan. Et pour accomplir ces actes de destruction sauvage, on permet aux militaires de brûler du pétrole en une quantité record qui affecte le plus le bilan négatif des changements climatiques de la planète (voir chiffres de CODEPINK qui documentent les dégâts d’effets de serres causés par les armées du monde, équivalents à ce que produit plus d’une soixantaine des pays les plus pauvres pour leur population civile totale !).

La fabrication du consentement est rendue possible par une population civile de plus en plus désinformée par les médias; c’est la théorie exposée par le chercheur Noam Chomsky dont nous avons traduit la majorité des articles depuis février 2022. Mais notre relation indirecte avec lui date de plus longtemps.

chomsky

En 1992, le président des APLP fait, à la demande de Christine Burt-Wintonick, la tournée des radios communautaires pour parler du film essentiel Chomsky, les médias et les illusions nécessaires tourné par Mark Achbar et le regretté Peter Wintonick. Car l’Office National du Film savait que la tâche de faire connaître ce documentaire crucial allait se buter à la censure, vu que cette œuvre égratignait la confiance du public dans les médias, quant à leur volonté de cacher la vérité, surtout dans les dossiers touchant à la paix et à la guerre. La concentration accélérée des propriétaires de médias dans les trente dernières années accentue la valeur de la charge prophétique de cette dénonciation faite non sans humour (à voir sur youtube gratuitement; ¼ de million de spectateurs depuis 2020 !).

Un exemple choisi par le film fut le traitement par le New York Times du terrible génocide commis par l’armée indonésienne, avec l’aide des Américains, à l’encontre du Timor oriental : des centaines de milliers de victimes dérobées à la conscience populaire (comme aujourd’hui au Yémen) par des médias réticents à exposer les massacres assistés par l’armée américaine en Indonésie, sous prétexte de lutter contre le communisme. Le documentaire d’une durée de deux heures 47 minutes connut un succès qui dépassa toutes nos espérances, dénonçant, comme le livre Manufacturing Consent de Herrman et Chomsky, la propagande médiatique et la désinformation qui formatent les citoyens ainsi que l’homogénéisation de leur conscience par la pensée dominante. On se souviendra que Dimitri Roussopoulos, de Black Rose Books et vice-président des APLP dans les années 80, fut le tout premier éditeur nord-américain à avoir le courage de publier les premiers écrits politiques de Chomsky, célèbre pacifiste anarcho-syndicaliste [1] et professeur émérite du Massachussets Institute of Technology et maintenant à l’Arizona State University. Il suffit de dire qu’il est le huitième auteur le plus cité au monde après Marx, Lénine, Shakespeare, Aristote, la Bible, Platon et Freud !

L’affrontement d’idéologies guerrières

Notre époque de durcissements idéologiques amène des discours aberrants, tel celui provenant, selon l’AGENCE FRANCE PRESSE du 1er octobre, d’une province martyrisée par le président Poutine qui y avait imposé sa loi par les armes « jusque dans les chiottes » (sic !) :

« Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a appelé samedi l’armée russe à utiliser des armes nucléaires de faible puissance en Ukraine ».

D’autre part, la Russie a annoncé l’annexion d’une grande partie du territoire ukrainien en reconnaissant des résultats de référendums illégitimes, puisque menés dans une zone occupée par les militaires russes dont une partie de la population a fui la guerre.

De notre côté canadien, certes moins choquants que ces derniers « développements », nos durcissements feraient quand même sursauter P. E. Trudeau et l’ex-ministre des Affaires étrangères Gérard Pelletier, s’ils revenaient à la vie environ un quart de siècle après leurs morts.

Par exemple, la Chambre des communes a voté, sur la foi d’un simple rapport de la CIA, une condamnation de la Chine pour un génocide qu’elle conduirait au Xinjiang dont la frontière terrestre est exposée sur des milliers de kilomètres à l’infiltration potentielle de terroristes islamistes, de plus une immensité aride où les Ouïghours musulmans ont leurs mosquées et ont tous accès à l’eau potable. Avant d’emprisonner la dirigeante de Hua Wei, Meng Wanzhou sous l’ordre de Trump sans aucune accusation crédible, n’aurait-il pas mieux valu pour le riche Canada, d’assurer l’eau potable à toutes ses Premières Nations et au Nunavik, dont 13 des 14 villages n’ont toujours pas, cette semaine, de système d’aqueduc ni d’égout ? L’urgence sanitaire ne semble pas affecter le libéral Trudeau qui vient en panique de donner préférablement 5 milliards de $ à l’OTAN pour la « défense » du grand Nord canadien : s’est-il s’assuré de prendre le temps de coordonner cette aide militaire avec le NORAD ? Mystère que nos médias n’approfondissent pas.

Si nous évoquons M. Pelletier, c’est qu’il était membre des APLP et nous aurait sans doute aidés à formuler de meilleure façon les questions vitales que nous avons évoquées dans notre chapitre précédent : l’ONU aurait un besoin vital de l’argent gaspillé par l’OTAN.

Le 28 mars 2017, notre article déposé sur le site de Pugwashgroup.ca mais raccourci plus tard sans la permission de son auteur relate l’influence bénéfique de l’ONU pendant 41 ans sur le Canada (1957-1998) pour dénoncer ensuite les pressions de l’OTAN en faveur de budgets militaristes [2] dans les 23 dernières années, matérialisant la crainte du général-président Eisenhower : « Nous devons prendre garde à l’acquisition d’une influence illégitime, sollicitée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un développement désastreux d’un pouvoir usurpé existe et persistera ».

Plus jeune que les puissances européennes, le Canada aurait pourtant la liberté de choisir, au lieu d’emprunter les voies du militarisme et du colonialisme comme la Grande-Bretagne, les États-Unis et dans une moindre mesure la France, de travailler pour le bien commun mondial et la démocratie, non pas celle fondée sur les froids calculs économiques des entreprises et des 1 %, mais celle agissante qui s’inscrit dans la perspective des droits humains et de la compassion guidé en cela par deux Canadiens, Tarik Rauf [3] et Aude-Emmanuelle Fleurant, qui ont dirigé les programmes de désarmement nucléaire et des dépenses militaires mondiales à L’Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm (SIPRI);

73 manif-mqp

Manifestation du MQP devant le consulat des États-Unis. À droite, Tessa Tesaluna de Femmes de diverses origines qui tient la bannière et Pierre Jasmin, coprésidents d’honneur du MQP, manifestent en juin 2017 devant le consulat américain à Montréal contre l’intention du président Donald J. Trump de gonfler le budget des armes nucléaires et d’explorer les possibilités USA d’armement dans l’espace, malgré les politiques de l’ONU interdisant la militarisation de l’espace (UNODA).

Le militarisme dénoncé objectivement

En août 2019, le militant universitaire, feu Pierre Beaudet, assisté par Abdelhamid Benhmadepublie Enjeux et défis du développement international (Presses de l’Université d’Ottawa, republié trois fois en anglais et deux fois en français) qui comporte le chapitre 55 de l’ouvrage Militarisme et antimilitarisme par Pierre Jasmin :

Un colonialisme pétrolier entraîne dans des guerres syriennes et autres la Russie et les pays membres de l’OTAN. Le complexe militaro-industriel-médiatico-académique-humanitaire impose sa (hors-la) loi de fer, à laquelle la majorité des pays occidentaux se plient en leurs dérives et par leur soumission aux puissances nucléaires. S’y opposera un pacifisme éclairé par de rigoureux principes écologiques et les règles de la démocratie de la Charte de l’ONU.

76 enjeux-et-defis« Depuis 1961, les conglomérats militaro-industriels ont avalé les médias dits influents, justifiant la nouvelle appellation Military-Industrial-Media-Academic-Complex, utilisée depuis 1986 en Suède (TFF Transnational Foundation for Peace and Future Research, créée par Jan Oberg) ». En exposant les augmentations des budgets militaires, américain (à 716$ milliards augmentées par Trump qui laisse plus de 800 bases militaires américaines mener à travers le monde des opérations de guerres soi-disant préventives – A. Jacob) et chinois (à 218$ milliards, en hausse de 423 %depuis l’an 2000, mais la Chine n’a qu’une seule base militaire à l’extérieur de son territoire, soit à Djibouti – A. Jacob), tandis que le budget russe a été réduit à une soixantaine de milliards, les statistiques de l’Institut international de recherche sur la paix (SIPRI) minent la crédibilité de la propagande de l’OTAN, reprise ad nauseam par la presse et la filmographie occidentales, sur une menace extrême russe. Cela ne fait pas de la Russie un pays rassurant et paisible, puisqu’avec les États-Unis, elle partage à parts égales environ 14 000 armes nucléaires ou 90 % de l’arsenal mondial aux innombrables risques potentiels (mal-fonctionnement électronique, contre- dispositifs de lancement de missiles en état d’alerte maximale, missions suicidaires ou terroristes) ou réels (fausses alertes, bombes échappées en vol, vols d’uranium et pollution par les déchets nucléaires toxiques).

Les règles du Traité de non-prolifération (ONU, 1970) sont bafouées, et par les États membres détenteurs d’armes nucléaires, Chine, France, Grande Bretagne, Russie et USA et par les rares en dehors du Traité (Corée du Nord, Inde, Israël et Pakistan). Le retrait par le président Trump de l’entente nucléaire avec l’Iran et de l’accord de limitation des armes nucléaires intermédiaires avec la Russie augure d’une relance de la course aux armements… malgré le Traité d’interdiction des armes nucléaires présenté par l’ambassadrice Whyte Gomez du Costa-Rica.

Trudeau aurait le choix de se joindre à une coalition progressiste avec le pape François l’enjoignant de ratifier le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires avancé par un Costa Rica sans armée, appuyé à l’ONU par les 2/3 des nations, mais scandaleusement boycotté par Trudeau.

La pire crise depuis Cuba (1962)

La guerre en Ukraine a débuté en 2014 dans l’indifférence occidentale, comme le démontrent nos trois articles publiés en 2014-5. En avril 2014, notre article au titre imagé : Ukrainiens 1, Harper-Poutine 0 , le 12 février 2015, avec Jocelyn Coulon et maître Beverley J. T. Delong, présidente du Réseau canadien pour l’élimination des armes nucléaires, on évoquait déjà avec crainte le spectre virtuel d’une confrontation nucléaire Est-Ouest.

Notre article-feuilleton débuté à la mi-mars s’est terminé par nos constats du mois de septembre 2022 disant que pour la première fois de son histoire, la plus grande centrale nucléaire d’Europe a été déconnectée du réseau jeudi le 25 août 2022. Le système de sécurité d’urgence des deux derniers réacteurs en fonctionnement s’est déclenché. Des réparations sont survenues mais des escarmouches continuent à survenir parce que la Russie a été assez irresponsable pour stationner ses troupes à côté de la centrale nucléaire, et que des résistants ukrainiens sont assez irresponsables pour les bombarder et risquer ainsi un nouveau Tchernobyl ou pire : les APLP ont publié plusieurs articles sur le sujet.

Échec dramatique des négociations 2022 au TNP

La Conférence sur le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (NPT Review Conference) a échoué dans sa tentative de parvenir à un accord visant à le renforcer. Les 191 pays du Traité ont tenté en vain d’en réaffirmer les objectifs de base pour le rendre plus efficace. (….) Retardée de deux ans à cause de la pandémie, cette conférence était la première depuis l’entrée officielle en vigueur l’année dernière grâce à un vote majoritaire à l’ONU du Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN). Béatrice Fihn, directrice d’ICANW.org : « À une époque où un état signataire du TNP se sert de son poids nucléaire pour faciliter une invasion illégale, et où les états nucléaires ont non seulement échoué dans leurs obligations de désarmement mais dépensé plus de 82 milliards de $ pour mettre à jour et entretenir leur arsenal, quand le risque que l’un d’eux se serve de ses armes nucléaires est plus grand que jamais, l’échec de la Conférence de parvenir à un accord est carrément inexcusable ». L’américain Daryl Kimball, directeur de la Arms Control Association : « La Russie aurait pu être plus conciliante : l’ébauche de texte issu des discussions montre que le Traité est appuyé par une majorité. ».

Le SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute) a publié en juin son rapport 2022 qui démontre que les arsenaux nucléaires mondiaux vont augmenter au cours de la prochaine décennie, pour la première fois depuis la Guerre froide.

La guerre en Ukraine, de pire en pire

Hier 21 septembre (terrible ironie du Jour de la Paix ONU), le discours de Poutine vient de changer la donne du tout au tout. Il appelle quatre régions que la Russie occupe en Ukraine, non plus à réclamer l’autonomie à l’intérieur de l’Ukraine, mais à demander par référendum leur rattachement à la Russie ! Inacceptable !

En outre, il déclare qu’il « protégera » le nouveau territoire ainsi acquis en menaçant l’ennemi avec des bombes nucléaires tactiques !! C’est d’une irresponsabilité dangereuse à l’extrême dont les Canadiens ne réalisent pas la gravité (parce que la propagande de guerre hystérique des médias officiels les a insensibilisés !).

Que vont faire les pays de l’OTAN, qui ont perdu six mois et demi à « vouloir punir la Russie » (expression juste de Chomsky), au lieu de négocier une paix viable ? Ils ont envoyé à l’Ukraine des dizaines de milliards de $ d’armes (pour enrichir le complexe militaro-industriel principalement américain) et perdu l’occasion de négocier une paix qui aurait effacé la honte des pays démocratiques d’avoir lâchement abandonné la solution du Traité de Minsk permettant aux russophones du Donbass d’échapper aux bombardements néo-Nazis du bataillon Azov encouragé par Zelensky et l’Occident au prix de milliers de morts (entre 8000 et 10 000).

azov

Un détachement du bataillon Azov posant entre oriflamme de l’OTAN et le swastika nazi.


Continuez au Chapitre 6

Retour au Sommaire


[1] Normand Baillargeon a rassemblé pour Québec-Amérique Hommage à Chomsky , une série d’hommages pour ses 90 ans, dont celui très bref de Pierre Jasmin.

[2] Le ministre de la Défense Sajjan a adopté des dépenses accrues d’armes offensives au goût de Trump, en refusant de reconnaître les conséquences désastreuses des bombardements de l’OTAN commandés par le général Bouchard sur la Libye en 2011; Trudeau aura eu le choix de la refuser. Mémoire APLP 2016.

[3] M. Rauf a dirigé à Vienne de 2002 à 2011 la Coordination de la Politique de Vérification et de Sécurité pour l’Agence Internationale d’Énergie Atomique auprès de Mohamed ElBaradei et de Yukiya Amano