Pierre Jasmin (APLP et Pugwash Canada), Debbie Grisdale (Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire) et Steven Staples (Institut Rideau et ceasefire.ca) encadrent l’ambassadrice Elayne Whyte du Costa Rica, le 25 septembre 2017, à Ottawa.

Pierre Jasmin (APLP et Pugwash Canada), Debbie Grisdale (Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire) et Steven Staples (Institut Rideau et ceasefire.ca) encadrent l’ambassadrice Elayne Whyte du Costa Rica, le 25 septembre 2017, à Ottawa.

Madame Whyte pointe avec un large sourire le tableau qui fut signé par plus d’une douzaine de députés fédéraux d’opposition plus une sénatrice devant le Parlement fédéral le 20 septembre. C’était la journée d’entrée à New York, sous la houlette du président du Comité international de la Croix-Rouge, Peter Maurer, et du Secrétaire général de l’Assemblée des Nations-Unies, M. Antonio Guterres, du « Traité d’interdiction des armes nucléaires », que l’ambassadrice du Costa Rica a négocié habilement en allant chercher l’assentiment de 122 pays (malgré le boycott du Canada). Les signatures recueillies par Pierre, Debbie et Peggy Mason sur la Colline Parlementaire, sous la Tour de la Paix, le furent en défiance contre la décision du Premier Ministre Justin Trudeau de ne pas signer le nouveau Traité. On trouvera l’appel par le Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire, traduit par Pierre, sur http://www.artistespourlapaix.org/?p=14044

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Le 25 septembre, une trentaine de dirigeants d’organismes opposés à la bombe nucléaire brandissent à Ottawa  le symbole international qui leur a été fourni par Alyn Ware, coordonnateur des Parlementaires mondiaux pour la non-prolifération nucléaire, afin d’annoncer le 26 septembre, Journée de l’élimination totale des armes nucléaires (ONU). On distingue de gauche à droite le docteur Richard Denton, Rob Acheson, Pierre Jasmin, Peggy Mason, Paul Meyer, Adele Buckley, Cesar Jaramillo, Paul Maillet, Janis Alton en avant avec Debbie Grisdale, Bill Bhaneja, Earl Turcotte, Bev Delong, Murray Thomson, Robin Collins, Ernie Regehr, Judith Berlyn, Doug Roche, Walter Dorn et un nouveau membre des Artistes pour la Paix, l’organiste Gerard Daeschel.

Le 26 septembre fut l’objet d’un grand récital-conférence du pianiste Pierre Jasmin – https://www.actualites.uqam.ca/2017/concert-pour-la-paix-pierre-jasmin -. Organisé par les Artistes pour la Paix, CENTR’ÈRE, les professeures  Lucie Sauvé, Louise Vandelac et Corinne Gendron, à l’Université du Québec à Montréal, avec l’aide précieuse du professeur André Breton et de Claudio Zanchettin, 130 spectateurs participèrent, alertés par le thème du danger nucléaire. Ces personnes ont l’espoir que le Traité d’interdiction des armes nucléaires marquera l’histoire de l’humanité, en dépit des trafics d’influence du complexe militaro-industriel pour entraver la volonté populaire mondiale.

Car la paix mondiale est menacée par les discours d’intimidation proférés par Kim Jong-un, par Donald Trump et par l’OTAN qui a formellement interdit à ses pays membres d’appuyer le Traité (il y aura manif samedi le 14 octobre à 14 heures Place du Canada à Montréal contre l’obéissance de Justin Trudeau à l’OTAN). La paix mondiale est aussi menacée par la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, Israël, le Pakistan et l’Inde qui comme les États-Unis et la Corée du Nord cherchent à conserver leurs engins de destruction massive susceptibles de mal-fonctionnement électronique ou de rapt par des terroristes. Notons que le complexe militaro-industriel y consacre plus de cent milliards de $ annuellement. Mais 122 pays refusent de se laisser intimider!

Le 6 octobre, les savants norvégiens, à l’écoute de la volonté populaire mondiale telle qu’exprimée notamment par le pape François, ont décerné le prix Nobel 2017 de la Paix à la Campagne internationale pour l’abolition de l’arme nucléaire (ICANW.org). On lira à ce sujet l’excellent article de Planète Paix dans notre revue de presse à droite sur le site. Pugwash Canada qui a appuyé la Campagne vient d’élire comme nouveau président un expert de la lutte anti-nucléaire, le professeur Paul Meyer, et de réélire Pierre Jasmin comme membre de son exécutif de douze membres pan-canadiens.