La lettre de l’avocat Gilles Devers avec notre signature en 12e place (sur 295) a pour but d’informer le monde d’une démarche entreprise par l’AHT et les AplP auprès du procureur du Tribunal de la Cour Pénale Internationale.

Nous n’endossons pas tous les chefs d’accusation, mais il s’agissait de participer à la préparation d’un outil symbolique de l’ONU pour avertir Benyamin Nétanyahou que ses actes guerriers à partir du 11 octobre s’assimilent désormais à une agression génocidaire, qui a coûté la vie de dix mille civils palestiniens dont plus de 4000 enfants (sans compter plus d’une centaine en Cisjordanie).

Il ne s’agit surtout pas de blâmer les Palestiniens que certains médias estiment responsables des tensions dans nos rues (quelle infâmie) ni l’ensemble des Israéliens et surtout pas les Juifs du monde, comme le démontre le courage d’une journaliste qui rehausse grandement le standard radio-canadien, Marie-Ève Bédard. Son courage révèle d’Israël même, avec les témoignages de courageux citoyens israéliens qui parlent français dans des propos admirablement mesurés qu’elle recueille au mépris de sa vie menacée, que désormais 76% des Israéliens désavouent Nétanyahou qu’ils tiennent pour la plupart responsable par sa haine de la guerre et de la honte qu’il fait rejaillir sur tout Israël.

Un tel journalisme est la clé pour diminuer les tensions, pas l’interdiction des manifestations!