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Golan, Gaza, Mali, dossier nucléaire et autres trahisons

Pourquoi ressortir un terme aussi fort que trahison ? On se souvient que le Canada de Justin Trudeau avait d’abord marqué une belle rupture avec les années Harper en participant avec éclat en décembre 2015 à Paris à la COP21 qui voulait imprimer un virage planétaire quant aux changements climatiques. Mais depuis, pour plaire à Donald Trump, il s’est rangé derrière une politique conservatrice mortifère.

Le Canada gesticule face à «l’ennemi» et au nucléaire

Du 27 au 29 janvier 2019, une délégation Pugwash comprenant le Secrétaire Général Paolo Cotta-Ramusino a tenu une série de rencontres à Moscou pour discuter de L’AVENIR DU CONTRÔLE DES ARMES, selon un projet Pugwash. Ces rencontres en suivaient d’autres, tenues les 6 et 7 décembre à Moscou pour que la Russie prépare sa diplomatie pour tenter d’éviter la grave déstabilisation à venir.

Venezuela : Justin Trudeau ne travaille pas pour la paix.

La crise au Venezuela vient d’accélérer sa dérive. Le chef du Parlement, Juan Guaido, s’est autoproclamé président du pays. Guaido est une créature du parti Volonté populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale et la plus convaincue que l’intervention armée est le seul levier pour se débarrasser du chavisme. Évidemment, Donald Trump s’est empressé d’accorder un appui formel à sa marionnette, le roitelet Guaido, suivi aussitôt de l’appui du nouveau dictateur du Brésil, Jair Bolsonaro et de Justin Trudeau.

Pertinence accrue des Prix Nobel de la Paix

C’est pour leur lutte commune contre les violences sexuelles en tant qu’armes de guerre que les deux gagnants 2018 ont été récompensés. « Denis Mukwege et Nadia Murad ont tous les deux risqué personnellement leur vie en luttant courageusement contre les crimes de guerre et en demandant justice pour les victimes », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen.

Justice pour Manuel Gaspar Rodriguez…

Le 14 mai dernier, à Cuetzalan, dans l’état de Puebla, au Mexique, Manuel Gaspar Rodríguez était brutalement enlevé des bureaux du MIOCUP (Mouvement indépendant ouvrier, paysan et populaire) et poignardé à mort par des assaillants non identifiés. Il avait été menacé de mort à plusieurs reprises déjà pour son militantisme contre les mégaprojets d’exploitation minière à ciel ouvert et de barrages dans la Sierra Nororiental de Puebla.

Lettre ouverte de cinéastes au FIPA à propos du « Focus sur Israël »

Nous recevons cette LETTRE OUVERTE DE 100 CINÉASTES AU FIPA (Festival International des programmes audiovisuel) qui se tient à Biarritz du 23 au 28 janvier 2018 et qui a choisi de faire un “Focus sur Israël” (sic!). Se joignaient hier les APLP Anaïs Barbeau-Lavalette, Marie Boti, Martin Duckworth, Malcolm Guy et Guylaine Maroist aux cinéastes internationaux et aux […]

Le général Mladic condamné à perpétuité par le Tribunal international

Le terrible massacre de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine en 1995 a vu, malgré la présence des Casques bleus de l’ONU, le général serbo-bosniaque Ratko Mladic séparer femmes et enfants bosniaques des hommes, pour massacrer huit mille de ces derniers. Le voici enfin condamné à perpétuité pour génocide et crimes contre l’humanité par la justice du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

Contre toute démonisation

Il est trop facile de démoniser et Kim Jung-un et Donald Trump : c’est devenu hélas le sport numéro un de nos commentateurs et hommes politiques, se rassurant ainsi commodément de leur propre appartenance à une majorité raisonnable, confortable et peu engagée. Un Justin Trudeau fera oublier ses 500 milliards de dépenses militaires projetées, en prononçant des paroles lénifiantes contre le racisme anti-réfugiés, un Emmanuel Macron fermera quelques vétustes centrales au nom de l’écologisme, tout en dépensant des milliards d’euros pour armer « la frappe nucléaire ». Démoniser les deux leaders mentionnés les rassure alors sur leur « propre » humanité…

Du nouveau sur Manchester

John Pilger est un journaliste australien de 77 ans nommé à deux reprises au cours de sa vie journaliste de l’année en Grande-Bretagne. Il a révélé avant tout le monde les massacres au Cambodge par les Khmers rouges puis ceux au Timor-Oriental par l’armée indonésienne. Son courage légendaire est au premier rang de celui de tant de journalistes emprisonnés ou tués, notamment depuis un an en Turquie, au Mexique et en Afrique.