Cette campagne est issue d’une collaboration entre les Artistes pour la Paix (Pierre Jasmin), le collectif Échec à la guerre (Raymond Legault et Martine Eloy). la Hiroshima Nagasaki Day Coalition (Anton Wagner), Earl Turcotte et Bianca Mugyenyi.

Les Artistes pour la Paix participent à la campagne pan-canadienne initiée par la Hiroshima Nagasaki Day Coalition (HNDC) pour réclamer un débat à la Chambre des Communes et des audiences publiques sur le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) des Nations Unies. Le TIAN aura force de loi, le 22 janvier prochain, pour les 51 pays qui l’ont déjà ratifié. Mais le Canada – sans aucune discussion publique sur la menace que font peser les armes nucléaires pour la survie même de l’humanité et sur l’urgence du désarmement nucléaire – a boycotté tout le processus d’élaboration de ce traité, qu’il n’a ni signé, ni ratifié.

La campagne, qui regroupe également le collectif Échec à la guerre, prévoit la publication sur deux pages, le 20 janvier prochain, d’un appel au débat public dans le Ottawa Hill Times. Cet appel, appuyé par un grand nombre de groupes et d’individu.e.s dont les noms seront également publiés, vise à démontrer qu’il existe un large soutien au traité à travers le Canada. Le lendemain, 21 janvier, se tiendra une conférence de presse, avec Douglas Roche (ex-ambassadeur du Canada pour le désarmement) et les député.e.s Elizabeth May du Parti vert, Heather McPherson du NPD et Alexis Brunelle-Duceppe du Bloc Québécois qui demanderont ensemble que le Canada ratifie le TIAN.

Voici le texte qui sera publié :

Vers un monde libéré des armes nucléaires

Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) des Nations unies a été endossé par 122 pays et deviendra loi internationale pour les 51 États (et plus) qui l’auront ratifié le 22 janvier 2021.Malheureusement, le Canada a boycotté les négociations en 2017 et a refusé de signer ou ratifier ce traité historique.

Les armes nucléaires, ainsi que les changements climatiques et les pandémies, sont les plus grandes menaces qui confrontent l’humanité. Une conflagration de 1 % de l’arsenal mondial de 13 400 armes nucléaires tuerait des dizaines de millions de personnes. Elle plongerait la planète dans un hiver nucléaire et entraînerait une famine généralisée, tuant des milliards d’autres.

Le monde n’était pas adéquatement préparé à la pandémie de Covid-19. Le Comité international de la Croix-Rouge affirme qu’il est impossible de se préparer à l’holocauste nucléaire. Le seul espoir de l’humanité est de le prévenir par l’élimination des armes nucléaires.

Les Canadiens ont le droit de savoir et d’entendre de la part de nos élu-e-s comment les armes nucléaires pourraient avoir une incidence sur la santé humaine, les systèmes de santé, l’environnement, l’économie, la biosphère mondiale et l’avenir de la vie sur terre.

Les soussigné.e.s demandent donc respectueusement au gouvernement du Canada d’entreprendre un débat au Parlement sur le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et de permettre au Comité permanent des Affaires étrangères et du Développement international de la Chambre des communes de tenir des audiences publiques sur le Traité et le rôle du Canada dans la promotion du désarmement nucléaire mondial.

Comment contribuer

1  Écrire à info@echecalaguerre.org en indiquant :

  • le nom du signataire (nom d’un groupe ou nom d’une personne, sans titre ou qualificatif);
  • le montant de votre contribution (montant suggéré : 25 $ ou plus);

 

2  Effectuer votre paiement (25 $ ou plus) directement à la Hiroshima Nagasaki Day Coalition :

  • par Paypal ou par carte de crédit : en cliquant sur ce lien puis sur le bouton jaune <Donate> en haut à droite, vous pourrez payer directement et vous recevrez immédiatement un reçu pour votre don; SVP envoyer une copie de ce reçu à antonwagner337@gmail.com;
    OU
  • par chèque, à l’ordre de Hiroshima Day Coalition, posté à l’adresse suivante :
    Michael Nevin, Treasurer, Hiroshima Nagasaki Day Coalition
    100 Bain Avenue, #51
    Oaks, Toronto, ON  M4K 1E8.

 

L’échéance pour endosser le texte est le 8 janvier 2021. En cette période, nous sommes conscients que cela donne peu de temps, en particulier pour la consultation au sein des organismes. Nous essayons de voir si nous pouvons retarder un peu cette échéance.