1-Joignez 1200 signataires de notre lettre aux Premiers ministres, complices du génocide https://www.artistespourlapaix.org/lettre-aux-premiers-ministres-carney-et-legault/
2-En France, l’État censure les propalestiniens en voulant dissoudre Urgence Palestine

dernier décompte le 10 mai à 11h30 : 190 212 signatures.
Rejoignez les 190 000 premier.es signataires de l’appel : Annie Ernaux prix Nobel de littérature, Blanche Gardin, Jean-Luc Mélenchon, Rima Hassan, Joey Starr, Medine, Étienne Balibar, L’Algerino, ainsi que LFI, Les Écologistes, NPAA, Solidaires, CNT, ATTAC, AFPS, UFJP, Tsedek…
Alors que le génocide s’intensifie à Gaza, alors que le siège israélien affame et détruit tout un peuple, l’État français de Macron et Retailleau, complice de Marine Le Pen (RN) condamnée par la justice, veut dissoudre l’une des principales organisations des Palestinien.ne.s en France, un des principaux collectifs mobilisés en solidarité avec le peuple palestinien.
Pour signer l’appel français : https://framaforms.org/contre-le-genocide-pour-une-palestine-libre-non-a-la-dissolution-durgence-palestine-1746161697
3-L’ONU REJETTE « le plan d’aide » américano-israélien à Gaza parce qu’il limitera davantage la livraison de nourriture dans l’enclave « jusqu’à la dernière calorie et au dernier grain de farine », alors que le blocus israélien entre dans son troisième mois meurtrier.
Informations du 11 mai 2025 par
Artistes engagés depuis plus de quarante-et-un ans dans l’espoir de sauver notre planète, nous appuyons l’ONU – UNIDIR, OMS, UNHCR, UNICEF, UNESCO et Office de secours et travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine – UNRWA, non-violente et anti-génocidaire.
Avec tous les organismes favorables au bien commun, nous luttons
contre les menaces à la santé par les Big Pharmas et les pollutions principalement pétrolières et
pour la paix menacée par 9 pays et l’OTAN armée de bombes nucléaires et essaimant dans le monde, comme les 750 bases militaires des États-Unis.
Enracinés en un Québec français, vert et laïque, APLP vise une paix durable, obtenue pacifiquement grâce à
– l’éducation, la justice sociale (accès au logement), l’équité des femmes et l’Art vecteur de Paix ;
– la solidarité avec les Premières Nations qui nous enseignent le respect de la nature ;
– l’appui aux immigréEs, en favorisant leur francisation et ouverture aux réalités féministes et LGBTQIA.
Ceux d’entre vous qui sont Juifs, celles d’entre vous qui sont Juives l’ont déjà éprouvé : « Pour une grande partie de l’opinion publique, être juif, être juive, c’est soutenir aveuglément l’État d’Israël quoi qu’il fasse. C’est là une des causes majeures de la résurgence de l’antisémitisme. »
Cette phrase est extraite d’un appel titré « PAS EN NOTRE NOM. Des Juives et des Juifs de Belgique dénoncent les crimes d’Israël et l’inaction européenne. ». Cet appel est publié dans Le Soir de ce mardi 13 mai à l’initiative de 25 Juifs et Juives de Belgique, dont quelques-un·es sont membres de l’UPJB. Il a déjà récolté près de 300 signatures.
Cosignez-le sur le site de l’appel à partager : pasennotrenom.be
Gaza : en finir avec l’omerta et agir pour que l’horreur cesse
Encore 29 morts et des dizaines de blessés cette nuit dans le camp de Jabaliya. C’est toute la population de Gaza que le monde regarde mourir.
L’alimentation et les médicaments ne parviennent plus, les rescapés boivent de l’eau salée faute d’eau potable, les maladies se propagent, l’électricité est coupée, l’aide humanitaire empêchée, les journalistes tués, les artistes ciblés, les terres arables détruites, les bâtiments culturels comme les hôpitaux décimés… Et les parents regardent impuissants leurs enfants mourir de malnutrition et de déshydratation pendant que le droit international est allègrement piétiné.
Au même moment, un programme de cadastrage en Cisjordanie vient d’être lancé par Israël, signant l’intensification de la colonisation. C’est une annexion supplémentaire de terres palestiniennes.
L’effacement du peuple palestinien est en cours. Ce processus génocidaire assumé par le gouvernement de B. Netanyahou suscite trop de silence, trop de complicités (…) alors que l’armée israélienne s’apprête à entrer “avec toute sa force” dans Gaza. Et cette fois, elle ne compte pas en repartir. La perspective d’une amplification du massacre et des crimes contre l’humanité ne peut rester sans une réaction puissante. Nous avons besoin de discours forts et clairs comme de mesures coercitives, de sanctions effectives contre Israël.
Après l’appel à « dire non à la politique de destruction », de nombreuses personnalités du monde du cinéma viennent d’appeler à cesser de minimiser les crimes à Gaza :
« Refusons que notre art soit complice. Levons-nous. Nommons le réel »
Oui, en finir avec l’omerta et agir pour que l’horreur cesse, enfin : voilà l’urgence.
Clémentine Autain
En soutien au peuple de Gaza Michel Tessier Le 21 mai 2025
Je ne suis pas un analyste. Je ne suis pas un spécialiste du Moyen-Orient.
Je suis un homme qui regarde. Et je vois.
Je vois des enfants courir dans les décombres. Je vois des mères porter des corps trop petits pour qu’on parle déjà de morts. Je vois des visages muets d’avoir trop crié. Je vois la souffrance, immense, brute, insoutenable.
Et je vois le silence. Le silence diplomatique, le silence politique, le silence confortable de ceux qui détournent les yeux.
Alors j’écris. Pas pour accuser. Pas pour condamner. Mais pour dire que je ne peux pas vivre comme si je ne voyais pas. Comme si ces images étaient lointaines, comme si elles ne me concernaient pas.
Je ne suis pas du peuple qui souffre. Mais je suis du peuple humain. Et c’est assez.
Je ne cherche pas de coupables universels. Je ne cherche pas à trancher l’Histoire. Je cherche à dire qu’en ce moment, sous nos yeux, des êtres humains vivent ce qu’aucun être humain ne devrait jamais vivre. Et que ce n’est pas une question d’opinion.
Je parle des cris sans micro. Des bombes sans fin. Des hôpitaux rasés. Des enfants dont on ne connaît pas le nom.
Je parle de ceux qui veulent faire quelque chose, mais ne savent plus quoi. Ceux qui signent, partagent, écrivent, pleurent, et finissent par s’effondrer parce qu’ils ne sont pas entendus. Je suis l’un d’eux.
Et je dis ceci : il n’est pas trop tard pour choisir le camp de la vie. Pas contre un peuple. Pas contre une foi. Mais contre l’indifférence.
On peut écrire à nos élus. On peut marcher, on peut parler, on peut se tenir debout. On peut simplement dire : « Je vois. Et je ne suis pas d’accord. » Et parfois, cela suffit à raviver une flamme.
Je n’ai pas de solution. Mais j’ai des mots. Et aujourd’hui, je les offre à ceux qui n’ont plus la force d’en prononcer.
Merci à Michel qui écrit au DEVOIR et ne sait probablement pas que nous existons: ses mots nous touchent.
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