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Arrival, de Denis Villeneuve : un grand film sur la paix

En se disant « sonné, ce qui ne m’arrive pas si souvent », voici ce qu’écrit l’urgentologue Alain Vadeboncoeur sur le film Arrival : « C’est un film remarquable, en boucle, avec de multiples niveaux de lecture, mettant en tension les uns avec les autres des aspects fondamentaux de la réalité : le langage et ses barrières, la relation au temps et à l’avenir, la vie, le destin et la mort. Denis Villeneuve est un cinéaste d’exception. »

Rassemblement des femmes et de leurs alliés

Samedi 21 janvier, premier jour plein de la présidence du « pussygrabber » Donald J. Trump, des millions de femmes se rassemblent à travers le monde pour signifier au nouvel empereur qu’elles protesteront contre ses actes d’agression. Un quart de million de femmes sont attendues dans les rues de Washington et il y a des centaines de « marches sœurs » dans d’autres villes des États-Unis, dont New York, Boston, Los Angeles et Seattle, ainsi que dans plusieurs grandes métropoles du monde.

Trump arrive, Dion s’en va

Les Artistes pour la Paix partagent évidemment l’inquiétude de nos éditorialistes devant l’arrivée au pouvoir suprême de l’Occident un être inculte et macho qui ne croit qu’en la force armée et aux pouvoirs de la richesse et de la majorité blanche. Mais rien en politique n’est blanc ou noir. Même si Trump respecte Vladimir Poutine pour de mauvaises raisons, la situation de la population syrienne pourrait néanmoins s’améliorer, avec de meilleurs rapports américains avec la Russie (…)

Alanis Obomsawin et Anaïs Barbeau-Lavalette honorées

La cinéaste abénaquise Alanis Obomsawin, récipiendaire de l’hommage des APLP pour l’ensemble de sa carrière en février 2015, s’est vue honorée du prix Albert-Tessier dans le cadre des Prix du Québec. Auteure du roman La femme qui fuit, Anaïs Barbeau-Lavalette, APLP de l’année 2012, a remporté le Grand prix du livre de Montréal.

Merci, André Melançon

André Melançon, doux géant de la culture cinématographique et documentariste, s’est éteint. Dans son cas, les éloges de ses nombreux amis et collaborateurs n’ont rien de ces fleurs artificielles que la mort fait souvent pleuvoir sur la tombe de personnages moins valeureux. La tristesse de tous ceux que son art a touchés est proportionnelle au sourire qu’il nous laisse avec l’écho de certaines répliques célèbres : « la guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal! »

Cinéma : À la poursuite de la Paix

Mise à jour le 22 août 2016 : Ce film est présenté à la Cinémathèque québécoise jusqu’au 25 août.
À la poursuite de la Paix est un film de Garry Beitel sur des gens qui veulent arrêter le cycle violent de nombreux conflits armés de par le monde. L’œuvre documentaire de Garry Beitel explore l’interculturalité, comme dans Taxi sans détour (1988), co-réalisé avec Mireille Landry, Aller-retour (1994), sur les travailleurs agricoles mexicains, ou Bonjour Shalom (1991), sur nos relations avec la communauté hassidique.

Duo d’excellence à Cannes 2016 : Palme d’or à Ken Loach et Grand Prix à Xavier Dolan

Co-auteurs : Guy Demers et Odile Tremblay, résumant les réactions
Y a-t-il une beauté – voire une esthétique – de la vérité quand il s’agit de justice ! Je ne suis pas le seul à le croire et elle vaut son pesant d’or. Bravo au Festival du cinéma de Cannes pour mettre le cinéaste anglais Ken Loach à l’honneur encore une fois, en lui décernant la Palme d’or 2016 pour son dernier film – à 80 ans : Moi, Daniel Blake.

Le Nunavik, en film et en bande dessinée

« Pour que VOUS puissiez vous tenir debout » (le titre traduit de l’inuktituk), il a fallu le combat acharné de onze activistes, clame ce film engagé du réalisateur Olé Gjerstad, d’origine norvégienne mais établi depuis longtemps au Canada où sa spécialité de tourner dans le Grand Nord a fait sa solide réputation. Anthropologue de formation et ami de Martin Duckworth (Artiste pour la Paix 2002 et Prix du Québec 2015), le documentariste présentait son film en première dans sa version française, alors qu’il arrivait de Kuujjak où en deux jours, quatre projections à l’auditoire rempli avaient attiré presque toute la population du village qui s’est ralliée au film.

Cinéma : Montréal la blanche

Les Artistes pour la Paix ont beaucoup plaidé le nécessaire et salutaire accueil que notre vaste et riche pays, le Canada, est en mesure de réserver au plus grand nombre possible de réfugiés de guerres. Certains de nos articles ont cherché à combattre l’indifférence, voire l’hostilité trop souvent suscitée par l’arrivée de ces immigrés, en particulier mahgrébins. On aime bien leur connaissance de la langue française, mais on se méfie de leur religion musulmane, surtout lorsque déformée par le salafisme waabiste provenant d’Arabie Saoudite.

Si vous êtes contre la guerre, refusez de payer pour la faire

Au moment où le film de Michael Moore dénonce que 59.5% du budget des États-Unis soient « consacrés » aux guerres, au Pentagone, aux bombes atomiques, etc… Au moment où le gouvernement Trudeau est en train d’envisager l’achat de bombardiers et de drones… Il est important que les Artistes pour la Paix continuent à s’y opposer fermement, dans leurs œuvres comme dans leurs communications.

God save Justin Trudeau

Il n’y a pas très souvent matière à fêter quand on est pacifiste: l’invitation à regarder en gang le film de notre présidente qui vient de gagner le 2 novembre le prix du film le plus drôle du Vevey Funny Film Festival (en Suisse) était un excellent prétexte. Les Artistes pour la Paix fêtaient un mois sans les politiques conservatrices militaristes, créationnistes et anti-écologiques du gouvernement Harper.