Photo: Times Square à NY: le chef Lance Haymond (Kebaowek) et Justin Roy en délégation des Premières Nations algonquines du Québec-Labrador appellent au respect de la #DNUDPA, dans le dossier du dépotoir de débris radioactifs qu’ils contestent à Chalk River.

Ils sont donc venus à la 24ème Session de l’Instance Permanente des Nations-Unies sur Les Questions Autochtones du 21 avril au 2 mai 2025, pour dévoiler à New York leur revendication que le projet de dépotoir toxique à Chalk River ne peut pas procéder sans leur accord, encore moins sans enregistrer leur contestation légitime, parce que cela violerait leurs droits constitutionnels pourtant affirmés par l’UNDRIP (ONU). 

Ils réagissaient ainsi à l’appel logé contre la décision du juge Zinn par les Laboratoires Nucléaires Canadiens, appel que le conseiller Justin Roy a dénoncé ainsi : « Quand les peuples indigènes gagnent en cour, l’état tente de renverser la décision ». 

Quelle était la décision du juge? 

Le 14 mars, le juge Russel Zinn de la Cour fédérale avait pourtant conclu que les Laboratoires Nucléaires Canadiens n’avaient pas envisagé « toutes les alternatives raisonnables » pour le projet d’implantation de l’Installation d’Élimination des Déchets (un million de tonnes) près de la Surface à proximité des laboratoires de Chalk River et d’un affluent à la Rivière Outaouais, source d’eau potable pour plus de trois millions de Québécois. En conséquence, il avait annulé une décision du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique Canada (ECCC) de délivrer un permis pour le projet IGDS et renvoyé la question pour réexamen. 

Si vous êtes d’accord avec nos alliés autochtones, prière de reproduire notre protestation et de la transmettre à l’Honorable Julie Dabrusin, nouvelle ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique (ECCC) au courriel suivant :  julie.dabrusin@parl.gc.ca (nous n’avons pas son courriel ministériel).