La Société Professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec a en 2022 récompensé plusieurs de ses membres, qui s’adonnent à être parmi nos artistes les plus célèbres, d’abord notre vice-présidente pendant plus d’une dizaine d’années, Judi Richards, qui fut aussi parmi les premières actives dès la fondation des Artistes pour la Paix en 1983 (voir document historique à venir cette semaine).

charlebois-richards-deschampsLauréate du prix Diane-Juster (Diane étant une autrice-compositrice-interprète réputée et aussi présidente de la Fondation SPCAQ), Judi Richards est ici encadrée par son conjoint Yvon Deschamps et leur ami de l’épopée de l’Osstidchô, Robert Charlebois.

Notre Artiste pour la Paix de l’Année Dominique Fils-Aimé a quant à elle reçu le prix Gilles Vigneault qui est comme chacun sait notre cofondateur.

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Elle est présentée sur la photo par Sarahmée, artiste, mannequin, rappeuse et sœur du regretté et si doué Karim Ouellet, mort récemment hélas sous l’influence de la mouvance conspirationniste antivaccin. Nous avions choisi Dominique Fils-Aimé en février dernier pour son immense talent musical et sa grande générosité à participer, avec Élisapie, à des événements comme la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (30 septembre). On est loin, comme plusieurs de nos articles depuis la mort de Joyce Echaquan le démontrent, de pouvoir claironner, comme Blancs, une réconciliation. En l’attendant, les APLP croient plutôt à une RÉCONCILI-ACTION envers les autochtones en saisissant toutes les occasions de démontrer notre solidarité active !

logo-inclusionLa journée honore depuis l’an dernier la mémoire des survivantes et des survivants des pensionnats autochtones où près de 150 000 enfants inuits, métis ou issus des Premières Nations avaient été envoyés, plusieurs milliers y ayant perdu la vie. Des milliers d’autres ont été abusés physiquement, sexuellement et spirituellement dans ces établissements dont l’objectif était de « tuer l’Indien dans l’enfant » en leur interdisant de parler leur langue, une politique qui a laissé de nombreux traumatismes intergénérationnels accablant encore aujourd’hui les personnes et les communautés autochtones à travers le pays. Une politique, surtout, qui a mené dans bien des cas à « tuer l’enfant tout court » comme l’a rappelé la mise au jour des nombreuses sépultures anonymes aux abords d’anciens pensionnats. Lire entre autres l’article de 2021 sur Carey Price.

juster-peladeauDiane Juster, présidente de la Fondation SPACQ, est entourée par Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor et sa conjointe Pascale Bourbeau, avec à droite Mario Pelchat, lauréat du prix Michel-Louvain et à gauche René Lussier, lauréat du prix André-Gagnon.

Rappelons qu’André Gagnon avait reçu un hommage des APLP, Yvon et Judi lui ayant remis notre parchemin enluminé d’or par Brigitte Papineau en 2018, peu de temps avant sa mort.

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Tous les prix de la Fondation ont été offerts par Québecor. 

Merci à Rodger Brulotte pour sa chronique en page 54 du Journal de Montréal du 1er octobre sans laquelle nous n’aurions pas reçu ces informations.