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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

Merci, André Melançon

melancon

André Melançon, doux géant de la culture cinématographique et documentariste, s’est éteint. Dans son cas, les éloges de ses nombreux amis et collaborateurs n’ont rien de ces fleurs artificielles que la mort fait souvent pleuvoir sur la tombe de personnages moins valeureux. La tristesse de tous ceux que son art a touchés est proportionnelle au sourire qu’il nous laisse avec l’écho de certaines répliques célèbres : « la guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal! »

Cette phrase tirée de son film très connu La guerre des tuques restera gravée dans notre mémoire. Elle évoque avec humour l’engagement social et communautaire de Melançon, qui non seulement penchait une oreille attentive vers les enfants, mais s’intéressait à ce que la société a parfois du mal à entendre. Son documentaire Les vrais perdants (1978) pose la question de l’éducation, désormais axée sur la performance au point de menacer la survie même d’un système public soumis à la concurrence sourde d’un parcours privé néanmoins financé par les contribuables. L’âge de passion, coréalisé avec Dany Croussette en 2007, suit ce que sont devenus 30 ans plus tard les participants de Les vrais perdants sous l’angle de la passion qui les anime.

Le film Des armes et les hommes (1973), titre au jeu de mots assumé, constate sobrement le problème du lien qu’entretiennent certains citoyens avec les armes à feu, en dépit de la solidarité paisible dont devrait bénéficier toute personne de bonne volonté. Le cinéaste, signant l’un de ses premiers films, juxtapose scènes fictives et entrevues menées avec des militaires, policiers, criminels ou collectionneurs. C’est une œuvre engagée sur le Québec des années 1970 qui nous invite encore à débattre d’une question très actuelle à partir de mises en scène réalistes et de points de vue éclairants sur l’usage des armes. À voir ou à revoir gratuitement sur le site de l’ONF.

La disparition d’un artiste de cette envergure nous fait mesurer l’ampleur de sa contribution à l’évolution de la société québécoise et l’importance des outils dont nous devons disposer pour soutenir la création et la diffusion d’œuvres pertinentes.

On peut consulter l’impressionnante filmographie d’André Melançon, comme acteur et réalisateur, sur cette page Wikipédia.

 

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