En ce jour le 8 février 2022,
qui verra le président de la France et, pour six mois encore, président de l’Europe, rencontrer le président de l’Ukraine, au lendemain d’un marathon de paroles bien intentionnées au Kremlin, avec le président de la Russie, j’ai fait le rêve d’une Ukraine s’accordant et se voyant reconnue un statut de pays neutre, comme l’est la Suisse, sans autre alliance que celle d’être un pont de paix, de l’économie et de la rencontre de tous les peuples jusqu’aux confins du nord de l’Europe.

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Vitrail de l’église Holy Trinity de Grosse-Île, aux Iles de la Madeleine

J’en ai fait le rêve, comme Martin Luther King a fait il y a plusieurs années, celui d’un pays, son pays, les États-Unis, un pays en paix avec tout son monde, de toutes couleurs, religions et cultures.

Je voyais une foule montant une pente raide, les uns derrière les autres, les puissants, une main dans la poche de leur veston, tenant une arme menaçante, tandis que, devant eux, un groupe d’enfants stoppait cette marche, autour d’une toile montée sur un chevalet. Devant ce chevalet, le président de l’Ukraine avait revêtu son tablier d’artiste. Il peignait en toutes couleurs une maison entourée d’une forêt vivifiante.

Ses poursuivants laissaient tomber la veste, dans la poche de laquelle se cachait leur arme. On voyait bien la bosse pas très élégante que cela faisait quand ils marchaient.

Rien d’autre à faire que de tomber la veste autour de cette toile se faisant, pour célébrer sans fin un monde de beauté !

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Musique enfantine – collage en page 27 de mon petit livre « Tout de relie avec du fil de fer » 2021