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Un F-35 en vol d’essai au dessus du Texas.

On vient d’annoncer les nominations aux Oscars, mais également les lauréats des ventes mondiales d’armement pour les années 2016 à 2020. La dernière compilation du SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute) publiée aujourd’hui révèle que les États-Unis sont responsables de plus du tiers des exportations d’armes dans le monde dans les cinq dernières années. Environ la moitié de ces armes ont abouti dans des pays du Moyen-Orient, région dans laquelle la politique extérieure américaine exacerbe les tensions.

Selon ce rapport du SIPRI, les ventes d’armes de Russie et de Chine avaient baissé depuis 2016, mais le vide a été comblé par l’augmentation des ventes des États-Unis, de France et d’Allemagne. Depuis 2011, on a assisté à des ventes records, jamais vues depuis la fin de la Guerre froide.

La part du marché mondial des É-U a augmenté de 32 à 37% entre 2015 et 2020, avec des ventes dans 96 pays dont la moitié au Moyen-Orient. L’Arabie Saoudite a absorbé 24% des exportations américaines. Les ventes au Moyen-Orient de 2016 à 2020 ont augmenté de 25%, les principaux clients étant, outre l’Arabie Saoudite, le Qatar et l’Égypte. Les chiffres sont étonnants : l’Arabie Saoudite a augmenté ses achats d’armes de 61%, le Qatar de 361% (les F-35 ça coûte cher) et l’Égypte de 136%.

Le palmarès des vendeurs d’armes de 2016 à 2020 est donc le suivant : États-Unis, Russie, France, Allemagne, Chine. À eux 5, ces pays représentent 76% de toutes les exportations d’armes.