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Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

L’art de l’inclusion – 2e partie

Musée des Beaux-Arts de Montréal, samedi 10 décembre 2016

Compte-rendu de Pierre Jasmin. Le vice-président des Artistes pour la Paix était accompagné en matinée par André Jacob, membre du C.A. APLP, aussi professeur honoraire UQAM, ex-coordonnateur de l’Observatoire international sur le racisme et les discriminations

Les Artistes pour la Paix remercient Jean-Daniel Lafond, cinéaste et écrivain, mari de Michaëlle Jean [1] et directeur de la Fondation qui porte son nom, pour son invitation et son encouragement constant : il était présent le 15 février dernier à la remise du prix de l’APLP de l’Année au jeune rapper autochtone Samian; cette cérémonie à la Mairie de Montréal présidée par M. Denis Coderre honorait aussi Michel Rivard, dont une chanson avait alors été interprétée par le groupe multi-ethnique Surkalen.

 

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La journée, on l’a écrit dans http://www.artistespourlapaix.org/?p=12272, fut lancée par un admirable discours de bienvenue par Nathalie Bondil dont la belle énergie en faveur de la paix avait créé l’exposition John Lennon-Yoko Ono (meilleur souvenir que le décevant musée de la Paix Hornstein : que fait sous ce thème un tel bric à brac où domine le portrait de l’impérialiste Napoléon ??).

Si Jean-Daniel Lafond s’est surpassé par un discours de paix équilibré et rassembleur, Michaëlle Jean a aussi prononcé un vibrant discours, additionné toutefois d’une tirade anti-terrorisme islamiste déplacée dans les circonstances, même si on a vite compris qu’elle procédait de l’inquiétude d’une mère dont la fille était sortie le 13 novembre 2015 au soir dans le quartier même où les attentats du Bataclan avaient eu lieu !

On a déjà vanté le travail de Peter Flegel et les allocutions de Fo Niemi, Claudie Mompoint [2] et de Hanieh Ziaei [3] contenant notamment des:

STATISTIQUES QUI PARLENT D’ELLES-MÊMES DE LA NÉCESSITÉ DE   DÉVELOPPER LA POLITIQUE DU VIVRE-ENSEMBLE, PAR EXEMPLES :

  • 70% DE LA POPULATION MONTRÉALAISE N’EST PAS NÉE À MONTRÉAL;
  • 33% SONT NÉS À L’EXTÉRIEUR DU CANADA;
  • SUITE À UNE FORTE IMMIGRATION ENTRE 2001 ET 2011, 10% SONT MUSULMANS;
  • MAIS MALGRÉ LEUR TAUX PLUS ÉLEVÉ DE SCOLARISATION, ILS SOUFFRENT D’UN TAUX DE CHÔMAGE DE 18%, TAUX QU’ON NE PEUT ATTRIBUER SEULEMENT À LEUR PLUS JEUNE ÂGE (EN MOYENNE)

 

Les Artistes pour la Paix n’ayant en rien contribué au succès de cet événement, il nous est d’autant plus facile de le louer, d’une part parce que, disons-le nettement, il y avait toutes sortes de possibilités de rater une entreprise aussi délicate (et je ne parle même pas de la possibilité d’une attaque terroriste…). D’autre part, même si on nous reproche nos attaques incessantes, il faut encore souligner l’absence de nos médias francophones, alors que la majorité des artistes couronnés s’exprimait en un français impeccable et que the Gazette [4] et la CBC avaient saisi l’importance de l’événement!

Nous avons déjà souligné l’interprétation par Joël Janis d’une superbe version très applaudie d’une chanson non moins superbe (vous en trouvez les paroles inspirées dans notre article précédent intitulé l’art de l’inclusion 1), par notre Artiste pour la Paix de l’Année (carrière), Michel Rivard.

Les jeunes Musulmans et leurs œuvres

L’invitation à prendre part à cette journée était illustrée par une œuvre d’une des neuf jeunes lauréates – il y avait aussi un lauréat – récompensés par dix bourses de la Fondation Michaëlle Jean. L’intitulé de l’illustration (qu’on voit au début de l’article : bravo, Mlle Bentaya) se décline en deux versions qui signifient une même réalité « l’union fait l’inclusion » ou « l’union fait la diversité ». Car on ne peut unir que ce qui est séparé.

Des autres œuvres esquissées, retenons l’installation saisissante de Yousra Benziane qui a aligné une dizaine de sacs de plastique transparent, tous transpercés par un crayon effilé en plein milieu de leur contenu d’eau qui, par un phénomène physique qu’elle m’a patiemment expliqué, ne s’écoule pas : symbole voulu de la résilience de ces musulmanes, certaines réfugiées de pays meurtris par nos bombes, pour se retrouver chez nous agressées par les campagnes maladroites à la Donald Trump ou à la François Legault qui les blessent.

Quatre des lauréates étaient voilées (deux d’un hidjab), mais les aurait-on simplement ENTENDUES, on n’aurait saisi aucune différence entre leurs discours (sauf pour une seule intervention désagréablement anti-québécoise qui nous a fait douter un moment de l’objectivité du jury).

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Les difficultés commencent lorsque leurs œuvres sont interprétées

La jeune Wuroot Habib a exposé des photos de son tapis de prière en différents lieux du CÉGEP Dawson où étudie aussi sa consoeur très articulée, Abdelhamid Beniani. Wuroot nous a expliqué très simplement qu’elle prie cinq fois par jour, « pour remercier la vie » ; ces moments de méditation sont pour elle « une façon de ralentir hors de la société, de respirer, de prendre un moment à réfléchir en dedans ». Et elle insiste qu’à chacune de ses demandes adressées à différents intervenants du CÉGEP, elle n’a reçu que sourires et permissions accordées de squatter dix minutes, soit une salle de classe vide, soit un bureau de professeur, soit l’aboutissement d’une cage d’escalier ou même la grande armoire à balais du concierge !

Mais lors de ma visite de l’exposition en après-midi, j’ai pu observer que ses photos exposées provoquaient déjà des revendications agressives de membres de comités islamiques qui s’indignaient de l’indignité de ces lieux de prière. Pourtant, pour Wuroot et ceux et celles qui avaient entendu ses explications dans la salle plus tôt, la simplicité rustre de ces lieux témoigne ardemment de l’authenticité de sa foi. Et on sait trop combien les demandes agressives d’accommodements de la part de ces comités provoquent des refus de la part de professeurs qui ont raison de dire que des lieux de prière n’ont pas leur place dans un lieu d’enseignement : sans écoles religieuses abusivement subventionnées, le Québec n’aurait pas à rappeler cette évidence qui heurte parfois ces jeunes musulmans qui la prennent « personnelle ». Et leurs exigences provoquent un ressac indigné de militants laïcs qui ne retiennent plus leur agressivité : alors la paix fout le camp.

Pauvres jeunes musulmans : victimes au départ de préjugés qui les blâment d’exprimer leur foi, victimes après, d’instrumentalisation de la part de co-religionnaires.

La Québécoise Monique Proulx, ou en tout cas le personnage musulman masculin de son roman intitulé Ce qu’il reste de moi l’a très justement exprimé :

Choisir délibérément de se cacher les cheveux quand on est une femme ici est un geste d’une tonitruance inouïe(…). Je vous ai vue sourciller, alors que le foulard dont je parle ici est loin de ressembler au tchadri opaque comme une armure que je vois dans vos yeux. Ce n’est qu’un bout de tissu aérien, coloré, qui serait un ornement aimable, et certainement un sujet négligeable dans un monde moins paranoïaque. La paranoïa est si forte des deux côtés, à vrai dire, que je ne blâme pas davantage les Occidentaux, qui associent tout tissu sur la tête au terrorisme et à l’écrasement des femmes, que les islamistes, qui ont investi deux minuscules versets du Coran de leur interprétation biaisée pour nous infliger sans en avoir l’air leurs vieilles traditions bédouines. Cette obsession pour les cheveux des femmes couverts ou découverts est tellement risible qu’elle donne envie de pleurer. (…) Le Coran, le Qur’an, est une œuvre magnifique d’une luminosité et d’une poésie indescriptibles, intraduisibles, et l’entendre réciter ou le réciter soi-même ouvre des brèches dans l’Absolu. Ma peine est grande de voir le Qur’an, cette monumentale déclaration d’amour, réduit à un symbole d’oppression ou à un instrument de fermeture. (…) Tous les jours des gestes atroces sont commis par des gens malheureux qui dirigent leur douleur vers l’extérieur, et tous les jours la douleur se propage au lieu de se colmater.

Elle cite ces versets du Coran qui s’adressent comme un reproche autant à nos islamophobes qu’aux terroristes qui s’attaquent à l’Occident : « la punition d’un mal est un mal identique; celui qui pardonne et s’amende trouvera sa récompense » (XVII, 40).

À l’opposé, l’Algérien Kamel Daoud, dans son réquisitoire anti-colonialiste Meursault, contre-enquête, fait se lamenter ainsi son personnage principal :

J’ai toujours cette impression quand j’écoute réciter le Coran qu’il ne s’agit pas d’un livre mais d’une dispute entre un ciel et une créature ! La religion est pour moi un transport collectif que je ne prends pas. J’aime aller vers ce Dieu, à pied s’il le faut, mais pas en voyage organisé. (…) Je déteste les religions et la soumission. A-t-on idée de courir après un père qui n’a jamais posé son pied sur terre et qui n’a jamais eu à connaître la faim ou l’effort de gagner sa vie ? (…) J’ai parfois envie de crever le mur qui me sépare de mon voisin, de le prendre par le cou et de lui hurler d’arrêter sa récitation de pleurnichard, d’assumer le monde, d’ouvrir les yeux sur sa propre force et dignité et d’arrêter de courir derrière un père qui a fugué vers les cieux et qui ne reviendra jamais. Regarde un peu le groupe qui passe, là-bas, et la gamine avec son voile sur la tête alors qu’elle ne sait même pas encore ce qu’est un corps, ce qu’est le désir. Que veux-tu faire avec des gens pareils ? Hein ?

Dès l’après-midi faisant suite à cette matinée si riche et si lumineuse, des associations musulmanes ont pris le plancher d’ateliers organisés, en déformant souvent ce que les jeunes artistes avaient dit si naturellement. Un exemple : on s’est emparé d’une simple statistique (43% des Québécois se méfient de ceux qui professent ouvertement leur religion) comme d’une manifestation islamophobe, alors que j’ai immédiatement offert mon opinion que cette statistique ne faisait que refléter l’intelligence des Québécois de renier leurs années de duplessisme clérical et de politique ignoble des pensionnats autochtones où certains frères chrétiens violaient les jeunes qui leur étaient confiés. Mais mon intervention fut perçue comme désagréable, parce qu’elle faisait chanceler à la base toute la construction victimaire que cette cléricale d’un autre temps s’apprêtait à lancer…

À suivre… dans L’art de l’inclusion – 3e partie.


[1] Notre site soulignait en 2010 « le courage dont elle fit preuve en Afrique, ne craignant pas :

  • au Sénégal de dénoncer devant les autorités l’esclavage des enfants soumis à certains imams sans scrupules.
  • en République Démocratique du Congo, de dénoncer, toujours courageusement devant les autorités, les viols odieux que la guerre au Sud-Kivu entraîne : les dignitaires de ce pays se partagent alors entre femmes qui applaudissent cette dénonciation avec enthousiasme et hommes qui n’osent pas se solidariser et retiennent leur approbation. Par honte, pudeur ou lâcheté? Par atavisme coupable ? Que de chemin à parcourir…
  • au Rwanda, de présenter des excuses au peuple rwandais (et non à son gouvernement, car la main du diable qu’a serrée le général Dallaire n’est peut-être pas celle qu’il pensait), au nom du Canada qui, comme le reste de la communauté internationale, a failli au devoir de secourir la population lors du génocide de 1994 et cela, malgré les appels et avertissements lancés désespérément par le même Général Roméo Dallaire.

Et l’espoir, sans doute irrationnel, naît car on se prend à imaginer dans un futur rapproché (…) voir se développer de telles solidarités auprès des millions de femmes qui travaillent désormais grâce aux microcrédits, pour que l’humanité triomphe des froids traités d’affaires conclus par les sociétés minières sans scrupules dénoncées par Noir Canada (éditions Écosociété). La justice sociale et les combats pour l’égalité de la femme et contre le racisme tels que menés par la gouverneure générale inspirent l’humanité dans son chemin vers la paix… »

[2] Représentante de la Ville de Montréal, on lui doit une bonne part des statistiques éloquentes citées.

[3] Nous la remercions pour son courriel saluant aimablement notre premier article : son discours commentait plusieurs de ces statistiques et citait pertinemment l’orientalisme du regretté Edward Saïd.

[4] Le numéro du 12 décembre contenait une photo couleur de Wuroot Habib (reproduite), et un article élogieux de Christopher Curtis. Mentionnons aussi l’hommage posthume par Russell Copeman, maire de Côte-des-Neiges, de son mentor Warren Allmand, un grand homme de paix (pages A3 et A4).

1 Commentaire

  1. Pierre Jasmin Pierre Jasmin
    20 février 2017    

    Kamel Daoud, prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l’année et auteur de Meursault contre-enquête que j’ai cité, fait l’objet de 17 pages fascinantes dans le magazine français Le Point du jeudi 9 février.
    Parmi ses réflexions fulgurantes, celles-ci nous font douter de nos prises de position et nous l’en remercions. Le doute n’est-il pas la conviction du pacifiste?
    1- « Par son décret de bannissement, le président américain [Donald Trump] rend service aux islamistes, à leur cartographie du monde, à leur vision d’ « oumma » qui déclasse les nations. Il réinvente en effet la géographie confessionnelle. Les pays bannis sont désormais la carte des pays « musulmans ». C’est-à-dire une géographie tracée par une confession. (…) Les états-nations sont effacés derrière le tracé de l’ « oumma ». Daech et les islamistes ne pouvaient pas trouver meilleur allié… Les médias islamistes n’ont pas repris la protestation impressionnante du monde contre le bannissement, ses images émouvantes et ses appels à réagir par la solidarité. Occupé par la culpabilité [d’avoir engendré les guerres et Trump?], l’Occident n’a pas vu, perçu, senti l’immense onde de jouissance qui a parcouru l’islamistan à l’annonce du bannissement. Ainsi la grrande muraille devient plus haute et on consacre l’idée d’un Occident qui nous vomit et d’un califat qui lentement se met en place pour nous accueillir avec compassion, réaction aux débâcles des nationalismes devenus régimes prédateurs ou au patriotisme devenu idolâtrie aux yeux des islamistes et arnaques aux yeux des jeunesses désillusionnées. »
    2- « Partout dans le monde arabe, on continue de glisser de la loi vers la fatwa, de l’élu par les urnes vers l’imam par le ciel, de la Constitution vers la charia, de l’école vers la récitation.
    3- « Je suis un attentat contre le discours d’une certaine gauche ».
    4- Sébastien Le Fol, journaliste du Point, écrit : « Vous avez subi une fatwa en Algérie. De quoi avez-vous peur? ». KM : « Dans le fil du rasoir de Somerset Maughan, l’un des personnages demande à l’autre : « C’est vrai que les gens ont peur de la mort? » L’autre lui répond : « J’ai rencontré beaucoup plus de gens qui avaient peur de la vie ». SLF « Et vous, avez-vous peur de la vie? » KM « J’ai peur de ne pas la mériter ».
    5- SLF « Vous avez été le premier journaliste à parvenir dans le village de Had Chekala où un millier de personnes avaient été massacrées par les djihadistes en décembre 1997. Vos engagements défient tous les conforts idéologiques. » KM « Dans le Prophète de Khalil Gibran, si je ne me trompe pas, il y a un passage que j’aime beaucoup. Un gamin, qui passe tous les matins devant le prophète en train de prêcher, s’arrête un jour et lui dit : « Pourquoi continuez-vous à prêcher? Vous savez très bien que vous n’allez pas changer le monde. » Et le prophète de répondre : « Je le fais pour que le monde ne me change pas. » (ça, c’est pour nous, Artistes pour la Paix)

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