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Biden et Kerry en 2016. Photo Getty

Le président-élu des États-Unis Joe Biden a annoncé que John Kerry sera son envoyé spécial pour les questions climatiques. Les réactions à cette annonce vont de « encourageant » à «pas suffisant ».

John Kerry a été l’un des artisans de l’Accord de Paris sous la présidence d’Obama. Joe Biden a promis de réintégrer l’Accord dès son arrivée au pouvoir. Le milieu politique salue la nomination d’un homme de stature mais la gauche se montre quelque peu sceptique, jugeant M. Kerry trop modéré pour faire face à l’urgence de la situation.

Le sénateur démocrate Ed Markley, co-auteur du Green New Deal, a déclaré : « il comprend que la crise climatique est la plus grande menace à notre sécurité de notre époque ». La militante Greta Thunberg s’est contentée d’un « Bon à savoir ! ».

Du côté de Greenpeace USA, la directrice de la campagne pour le climat Janet Redman a déclaré  « c’est signe que Biden va intégrer la lutte climatique à toutes les facettes de son administration… mais réintégrer l’Accord de Paris n’est pas un but en soi, ce n’est qu’un plancher minimal ».

La directrice de Food & Water Action, Wenonah Hauter, a accusé M. Kerry d’être « un partisan de longue date de la fracturation fossile et un promoteur de fausses solutions comme les bourses de crédits-carbone. Ses propositions sont des idées fatiguées qui ne feront rien dans l’immédiat ».

Joe Biden a publié un plan de 2 trillions de $ pour la lutte climatique, mais on sait qu’un contraste existe entre le discours politique et l’opinion d’experts du GIEC.  On peut quand même espérer que l’ère du déni est bel et bien terminée.

Comme le disaient récement les APLP, les États-Unis demeurent les États-Unis…