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Madame Meng Wanzhou. Photo Jennifer Gauthier/Reuters

Fin juridique ?

C’est piteusement par un article de l’Agence France-Presse que Radio-Canada annonce le 26 octobre 2021 à 1 h 04 que « la juge en chef adjointe de la Cour suprême de la Colombie-Britannique Heather Holmes a ordonné la restitution des objets saisis à Meng Wanzhou, lors de son arrestation à l’aéroport de Vancouver après une demande d’extradition des États-Unis. L’ordonnance réclame que :

  • les objets confisqués par la Gendarmerie Royale le 1er décembre 2018 lui soient restitués (un ordinateur portable MacBook, un iPad, une clé USB, un iPhone, un téléphone Huawei, des cartes SIM et un passeport chinois);
  • la GRC détruise une note manuscrite contenant les codes d’accès aux téléphones de Meng Wanzhou, ainsi que des photos de la note et des numéros de série de son appareil.

 

Le tribunal a appris lors de l’audience d’extradition à Vancouver que les codes d’accès aux téléphones de Meng Wanzhou avaient été en abus de procédure indûment partagés avec la GRC par un agent de l’Agence fédérale des services frontaliers du Canada. À la fin septembre, la dirigeante de Huawei a conclu l’accord qui permettrait de rejeter les charges retenues contre elle après le 1er décembre 2022, à condition qu’elle se conforme à certaines obligations. Deux Canadiens détenus en Chine peu après l’arrestation de Meng Wanzhou, Michael Kovrig et Michael Spavor, sont rentrés au Canada alors qu’elle retournait en Chine. »

Pressions APLP pour que justice soit rendue

Quand on dit « nos », on remercie en premier lieu Ken Stone de la Hamilton Coalition to Stop the War (HCSW) pour ses actions répétées et sa reprise des arguments juridiques de notre ami montréalais John Philpot. Aucune de nos pressions n’a été endossée par les médias officiels qui ont, sauf rares exceptions, lâchement appuyé le pouvoir canadien.

  • Un premier article des APLP dès décembre 2018, comprenant des précisions de Paul Meyer président de Pugwash Canada, avait été refusé et par Le Devoir et par L’Aut’Journal, qui s’est bien repris par la suite comme on verra : http://www.artistespourlapaix.org/?p=15639

EXTRAIT DE L’ARTICLE : Si la faute principale de madame Weng Manzhou, directrice financière de Huawai, est d’avoir contourné l’interdiction par Trump de transiger avec l’Iran, ce serait une bourde diplomatique majeure de la part du gouvernement Trudeau de la retenir prisonnière. Car signé par Obama, par toutes les puissances européennes ET LE CANADA, le traité avec l’Iran qui a accepté de ne pas enrichir son uranium au-delà d’un chiffre critique où il pourrait le convertir en arme nucléaire, fait encore force de loi, davantage que l’humeur belliqueuse de Trump qui l’a déchiré. Notre inexactitude :  le Canada a approuvé, sans le signer, le JCPoA. Notons des commentaires à l’article ajoutés fin janvier 2019 sur l’ambassadeur canadien en Chine, John McCallum, démissionné par Trudeau-Freeland !

  • L’orgueil de Trudeau et Freeland vaut-il deux vies ? Article du 24 juin 2020 relatant une sortie courageuse de Louise Arbour la veille pour libérer Meng Wanzhou :
    http://www.artistespourlapaix.org/?p=18904
  • Meng Wanzhou libérée et les deux Michael aussi ! 24 septembre 2021 plus un commentaire faisant état le 26 septembre de la Campagne Pan-Canadienne pour Libérer Meng Wanzhou applaudissant l’équipe juridique de Madame Meng :
    http://www.artistespourlapaix.org/?p=20850
    et aujourd’hui 14- Fin juridique de la déplorable affaire Meng Wanzhou

 

MERCI AUX MEMBRES QUI ONT APPUYÉ NOS PRISES DE POSITION CONTROVERSÉES.

Rappelons en 2010 l’expérience d’un de nos plus illustres membres, le cinéaste Frédéric Back fêté à l’Exposition universelle de Shanghaï par les Chinois qui avaient célébré son 2e film gagnant d’un Oscar, l’homme qui plantait des arbres, en plantant 140 000 arbres pour cette occasion (ce qui égale, à moins que nous soyons mal informés, le record de M. Trudeau deux ans après sa promesse de planter 2 milliards d’arbres).

P.J.