Evénements du mois

Activités de nos membres










Je suis APLP parce que…

"Je suis artiste pour la paix parce que quand je me monte sur scene, j'ai l'impression de faire la paix avec mon âme et celle du public. Je me retrouve là, en lieu sûr, pour explorer les forces et les failles de nos coeurs, sans danger, sans jugement ni discrimination pour célébrer la beauté de l'humanité. Et si la vie était toujours ainsi ?"
Paule Tremblay, autrice-compositrice-interprete
"C'est la paix et la justice pour tous que chacun d'entre nous souhaite et recherche. Contribuons à construire un monde meilleur, avec notre talent, quel qu'il soit !"
Camille Pelletier Antaya, membre des APLP
"Parce que la paix est toujours à faire, en nous comme avec les autres, et que c’est par l’art que c’est le plus merveilleux de la promouvoir, de la défendre, de la fêter !"
domlebo, auteur-compositeur-interprète
"Les mots de Louise Warren sur le dessaisissement et sur l’intensité préalable à la création me conduisent à Mozart et à Beethoven, à ma fille et à mon fils : je leur souhaite la paix… et travaille tous les jours à ce que ce vœu se réalise !"
Pierre Jasmin, pianiste, membre de l'exécutif de Pugwash Canada
"La paix est loin d’être acquise. Avec l’explosion de l’industrie militaire dans le monde, on aura besoin de nos mots, notre musique, nos films, de notre art pour faire contrepoids. La culture est arme de construction massive."
Guylaine Maroist, cinéaste documentaire
"Je suis artiste pour la paix... Sans la paix, pas d'avenir pour la planète. Contribuer à bâtir une culture de la paix me semble un devoir."
André Jacob, auteur et artiste-peintre, APLP honoraire
"Je suis artiste pour la paix parce que la paix justifie l'espoir ."
Denis Carrier, auteur

Show de missiles en Syrie

missile_2

Tir de missile Tomahawk en Méditerranée.

Le bombardement de cibles à caractère chimique en Syrie par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne est un acte aussi révoltant que contre-productif, sous guise de défendre une cause noble. Loin de prévenir une escalade, cette attaque fournit une légitimité à la continuation du conflit. En fait, elle révèle le peu d’intéret que les grandes puissances ont à mettre un point final à cette guerre.

Le but de cette attaque, exactement comme celle de l’année dernière, n’était pas de causer  des dommages irréparables à la force militaire de Bashar al-Assad. On nous dit qu’elle visait principalement des sites de stockage et de développement d’armes chimiques. C’est curieux, car l’attaque aux 59 missiles de l’année dernière devait précisément mettre un terme à l’usage de ces armes chimiques une fois pour toute, lesquelles devaient avoir été détruites une fois pour toute devant des témoins internationaux en 2014… Doit-on s’attendre à un bombardement destiné à éliminer les armes chimiques syriennes à chaque mois d’avril ? Une idée à explorer, en y incorporant une rotation des pays participants pour que tout le monde ait une chance de s’amuser.

Ce bombardement n’aura d’autre résultat que de confirmer al-Assad et ses alliés dans leur rôle de perpétuelles victimes des agressions occidentales. Pendant ce temps, la vie continue en Syrie. À ce jour, le pays a été bombardé successivement par le régime d’al-Assad, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, l’Iran, Israël, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, Bahrain et les Émirats Arabes Unis, chacun d’eux s’appropriant une partie du territoire comme carré de sable particulier.

Dans les médias, on assiste à un intéressant concours de missiles. Les Tomahawk américains sont les plus impressionnants par leur portée et leur nombre, une centaine expédiées du beau milieu de la Méditerrannée. Cependant, la France a lancé une douzaine de missiles de croisière d’une portée de 1000 km, en plus de neuf missiles Scalp (ah, quelle poésie, quand même) largués par des chasseurs Rafale, en prenant des risques car il faut se rapprocher à 400 km de la cible. Les Britanniques y sont allé de chasseurs Tornado et de huit missiles Storm Shadow, encore plus risqué car d’une portée de seulement 250 km. Doit-on décerner la médaille à la quantité ou au facteur risque ? Mais, oups, la Russie semble dire que 71 des missiles américains auraient été interceptés et détruits en vol…

Plutôt que d’avoir un effet appaisant sur le conflit, ce dernier bombardement en cautionne le degré de brutalité. Faisons abstraction des armes chimiques un instant : le pilonnage de la population de la Syrie par les puissances occidentales est en train de devenir une norme acceptable avec l’aval de la communauté internationale, y compris le Canada. Nos politiciens salueront le dernier bombardement comme une action d’éclat à la gloire de notre civilisation; iI en signale plutôt le déclin.

Au moins, Justin Trudeau aura eu la décence de s’abstenir de pavoiser, qualifiant l’attaque de “malheureuse, mais nécessaire”. Le vice-président Pence a remercié le Canada de sa position, clairement un message de bienvenue au sein du Club des Vertueux. Cependant, on attend toujours que le Club explique comment il en est arrivé à la conclusion que du chlore et du sarin ont en effet été utilisés, et par qui.

Non pas que l’on remette en doute le fait qu’une telle attaque chimique ait eu lieu, mais les témoignages, en l’absence de preuves, sont tellement confus et contradictoires qu’il serait malhonnête de désigner un coupable . Ce qui n’a pas semblé gêner Trump, Macron & May, le nouveau trio lyrique du néo-impérialisme.

3 Commentaires

  1. Pierre Jasmin Pierre Jasmin
    15 avril 2018    

    Je crois plutôt qu’à la lecture de l’article http://www.artistespourlapaix.org/?p=12301 écrit principalement par le professeur Rachad Antonius, IL FAUT sérieusement mettre en doute l’attaque chimique de la semaine dernière: Radio-Canada a diffusé en boucle un « reportage édité » qui porte la signature de la propagande des Casques Blancs, des enfants étourdis d’avoir respiré du chlore, alors que des adultes (!) gisent inertes ou sont transportés à dos d’hommes. On se souvient de la fabrication par la fille de l’ambassadeur koweitien en 1991 de bébés sortis des incubateurs par « l’animal » Saddam Hussein, une histoire fictive mettant en scène des enfants, qui avait pour but de légitimer l’attaque alliée. D’autre part, des experts de l’arme chimique s’interrogent que si les missiles à 4 millions de $ pièce (le complexe militaro-industriel se frotte les mains d’aise aujourd’hui) avaient réellement frappé des usines de fabrication d’armes chimiques, n’aurait-on pas vu surgir des nuages chimiques des décombres?

  2. Judi Richards Judi Richards
    15 avril 2018    

    Bravo Christian, très intéressant.
    judi

  3. Pierre Jasmin Pierre Jasmin
    18 avril 2018    

    À la lumière de l’obstruction du gouvernement Assad face aux inspecteurs de l’Organisation internationale d’interdiction des armes chimiques (OPCW), qui ont protesté ce matin qu’on ne les laissait pas entrer en Ghouta orientale pour y déceler ou non des traces d’agression chimique, la probabilité qu’elle ait eu lieu et que des avions russes ou syriens l’aient perpétrée augmente, avec chaque jour de retard: la Syrie doit laisser l’ONU faire son travail, sans évoquer le prétexte qu’on ne puisse pas encore assurer la sécurité des inspecteurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Les APLP suggèrent…

Voici deux organisations humanitaires qui sont actives en Ukraine et dans les pays où les Ukrainiens se réfugient, sans être contrôlées ni par le gouvernement ukrainien ni bien sûr par la Russie.
Note : ces liens mènent directement aux sites web des organismes. Les dons ne transitent pas par les APLP.

Nos actions récentes

20 novembre 2022 : Lettre à la ministre Mélanie Joly : Négociez avec la Russie !
26 septembre 2022 : Événement Nourrir la paix à Rosemont.
17 septembre 2022 : Nettoyage du parc Lucia-Kowaluk pour le Journée internationale du nettoyage de la Terre.
28 juin 2022 : Lettre à la ministre des Affaires étrangères.
28 juin 2022 : Manifestation avec le Mouvement québécois pour la paix
8 mai 2022 : Manifestation Les mères au front à Québec..
5 avril 2022 : Les APLP endossent la lettre du Canada Peace Network contre les dépenses militaires.
27 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur des États-Unis à Ottawa.
26 mars 2022 : Manifestation avec Échec à la guerre contre la guerre en Ukraine et au Yémen.
23 mars 2022 : Lettre à l'ambassadeur de Russie à Ottawa.
23 février 2022 : Lettre à la ministre Joly sur l'Ukraine.
15 février 2022 : 33e cérémonie des Prix APLP.
21 décembre 2021 : Nos souhaits de paix 2022, lettre aux ministres fédéraux.
13 décembre 2021 : Lettre au premier ministre sur l'exportation d'armes vers l'Arabie Saoudite.
21 novembre 2021 : Deuxième lettre au ministre Miller.
27-28-29 octobre 2021 : Lettres aux nouveaux ministres fédéraux Joly, Guilbeault, Anand et Miller.
19 février 2021 : Lettre ouverte au PM concernant Haïti.

Voir toutes nos lettres aux élus »

Remontez dans le temps »

Recherche par sujets