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Quelques faits nouveaux

Notre tant différée, cause pandémie, Assemblée Générale Annuelle s’est tenue devant une vingtaine de membres dans la soirée du 7 septembre. Notons cependant qu’il est toujours impressionnant de voir les Artistes pour la Paix réunis dans la belle salle de l’Atrium du Conseil des Arts du Canada, dans l’édifice Gaston-Miron (ancienne Bibliothèque centrale de Montréal), rue Sherbrooke, en face du Parc Lafontaine.

Faisons abstraction du petit nombre pour féliciter la qualité des personnes présentes :

  • un pilier historique, Dimitri Roussopoulos, aurait dû être présenté comme vice-président des neuf premières années des APLP, même s’il est aussi veuf de Lucia Kowaluk, notre artiste posthume de l’année 2020. Éditeur de Black Rose Books, Dimitri nous a amené le dernier livre d’Yves Engler dénonçant l’impérialisme raciste de l’armée canadienne [1]. Sur notre site, on trouvera aussi l’excellente charge contre le LIMA Group de Trudeau & Freeland par le même auteur, exemple de politique étrangère agressive désastreuse des Libéraux à la remorque de l’OTAN, bien traduite il y a moins d’un mois par notre webmestre Christian Morin qui vient d’y ajouter la carte fournie par Pressenza.com; car l’article y a été republié, comme trois autres de nos articles Leçon d’Afghanistan, d’André Jacob, Nuestras madres, d’Izabella Marengo et Militarisme, magnifiques occasions d’élargir notre auditoire sur d’autres continents;
  • quatre présidents antérieurs domlebo, Daniel Gingras, André Michel et moi-même;
  • l’écrivain parisienne restée québécoise Hélène LeBeau, qui a accepté de m’accompagner, malgré son horaire de travail surchargé;
  • et surtout l’équipe de cinq membres du C.A. actuel qui ont tous accepté d’être réélus et de revenir à la charge: merci à eux (et à elle !) de garder la flamme !
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Pierre Jasmin et Daniel Turp lors de la remise des Prix APLP au parc Lucia-Kowaluk, le 21 septembre 2020.

La bonne nouvelle c’est qu’il y aura possiblement quatre nouveaux sur le C.A. :

  • Marjorie Walter, qui a fait un beau discours au micro et dont le bacc en musique de l’UQAM lui permet de brillantes activités en éducation musicale et en direction de chœurs;
  • un tout jeune gradué de l’Université Concordia en sculpture, Elliott X ;
  • Louise-Marie Beauchamp [2] et Pascal Côté [3], s’ils acceptent de travailler à nos côtés lorsqu’ils viendront à la 1ère réunion du nouveau C.A.

 

Ce ne sera pas trop de deux femmes de plus pour appuyer le féminisme d’Izabella et de deux représentants de la communauté noire et de la nation innue pour appuyer nos articles sur Présence autochtone, le racisme par Dany Laferrière et autres.

Une soirée intime au parfum de réussite

Cette recension serait vraiment incomplète sans louer les beaux moments musicaux de la soirée, dus en partie à la présence discrète efficace des musiciens accompagnateurs sur scène, Stéphanie Bacon à l’accordéon, harmonica et voix et Mireille Marchal aux percussions. Bravo tout spécial aux chansons de Normand Raymond, domlebo et Jos Guitare alias Serge Lavoie, notre APLP de l’année 2013, tous réunis également en finale émouvante Quand les hommes vivront d’amour d’un de nos fondateurs, Raymond Lévesque, avec la découverte de notre webmestre à la basse électrique !

Le Band Jos Guitare lors du 5 à 7 pour la Paix : Jos Guitare et Stéphanie Bacon, accompagnés de Simon Pagé.

The-Strangest-Dream-posterOn a enfin découvert la voix juste et intense de baryton de Bill Sloan, vice-président, qui a entonné The strangest dream, titre non seulement d’une chanson célèbre mais aussi du film à l’ONF (NFB) sur le fondateur des Conférences internationales Pugwash sur la Science et les Affaires mondiales : le physicien nucléaire polonais Josef Rotblat avait alerté dès 1955 ses amis Albert Einstein et Bertrand Russell sur les dangers des radiations nucléaires. Voyez ce film sur ce courageux leader international qui n’hésitait pas à squatter la rue londonienne dans un âge avancé où il était encore président de Pugwash, déguisé en prisonnier derrière des barreaux pour exiger la libération (pas encore obtenue vu son interdiction de voyager) du lanceur d’alerte israélien Mordecai Vanunu.

Bref, les partisans de la paix gagnent à être connus et il faut faire davantage de promotion pour rompre la censure afin d’éviter qu’un xième article ne survienne dans La Presse ou le Devoir s’étonnant de la « disparition des artistes engagés ». Prouvent le contraire non seulement les chiffres encourageants du trésorier André Cloutier pour 2021, mais aussi les efforts constants de Christian P. Morin pour notre site qui a publié 264 articles depuis janvier 2020 plus leurs commentaires, assurant ainsi un dialogue fructueux avec nos membres qui ont visité le site 17 450 fois, plus des inconnus qui ont fait de rapides apparitions 39 600 fois !

Sur le plan administratif

Signalons que le C.A. 2020-2021 a été reconduit dans ses fonctions par acclamation. Les potentiels nouveaux membres, dont la candidature a été dûment proposée et secondée, seront cooptés par le C.A. lors de sa première réunion. Le C.A. pourrait voir le nombre de ses membres passer de cinq à neuf.

Les rapports des administrateurs ont été livrés lors de cette assemblée : Bill Sloan, v-p politique, a énuméré les différentes campagnes auquelles les APLP ont participé, ainsi que les lettres et pétitions que nous avons co-signé ou appuyé. Izabella Marengo, v-p artistique, a résumé nos activités des derniers 18 mois, entre autres la remise des Prix APLP au parc Lucia-Kowaluk et le Festival international de poésie. Comme mentionné plus haut, André Cloutier a présenté le rapport de la trésorerie et le webmestre a publié les chiffres d’assistance de notre site web.

Plusieurs projets pour 2021-2022

Le C.A. travaille sur trois projets majeurs pour l’année qui vient. L’exposition Biennale pour la Paix sera rééditée, dès que les normes sanitaires le permettront. Les Prix APLP seront décernés, et nous voulons finir l’année en beauté par un spectacle-cabaret dont le thème pourrait être une Nuit de la Poésie – mais ne spéculons pas trop, ce n’est encore qu’au stade embryonnaire, même si cette idée soulève l’enthousiasme des membres du C.A. ainsi que des musicien-ne-s du Grand orchestre des APLP (un autre projet dont nous reparlerons).


[1] Stand on Guard for Whom? A People’s History of the Canadian Military

[2] Louise-Marie, directrice artistique pour bien des épisodes d’Au secours Béatrice (TVA), a réalisé le film de 7 minutes captivant, gagnant de multiples festivals internationaux sur https://vimeo.com/user96559648

[3] Pascal a dirigé de main de maître le Beethoven orchestral et choral à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l’UQAM en l’Église Saint-Jean Baptiste il y a deux ans et demi, comme en fait foi cet article.