Madame Manon Massé m’a reparlé de sa remarquable collègue Ruba Ghazal qui a succédé à Amir Khadir pour représenter le comté de Mercier. Manon, comme ses jeunes partisans l’appellent, m’avait, lors des funérailles de Lise Payette, présenté sa collègue, présentement en Pologne pour participer à la COP24. Les perspectives d’amélioration du climat sont politiquement nulles en ce moment, mais il nous faut persévérer, soutenus par les courageux manifestants écologistes à travers le monde et aux quatre coins du Québec, en ce samedi 8 décembre.

pascal-cote

Le chef d’orchestre Pascal Côté.

Notre conversation a bifurqué sur la musique que son fils a pratiquée, lors de ses études à l’école publique François-Joseph Perreault. Coïncidence, j’étais invité à 19h30 le même jeudi soir à discourir sur le contexte musicologique d’un concert inauguré à la Salle Claude-Champagne par une prestation sans faille du jeune chef innu Pascal Côté, dirigeant un chœur de 120 jeunes chantant en un allemand impeccable. C’est avec le chœur UQAM et ces jeunes admirablement préparés que j’aurai l’honneur de présenter le 19 avril à l’Église Saint-Jean Baptiste la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre (de la Société Philharmonique de Montréal) pour fêter les 40 ans du programme-musique de l’école et par la même occasion les 50 ans de l’UQAM. Il s’agit d’une musique composée à partir d’un poème de Christoph Kuffner où se distinguent sept vers que nos modernes jugeront kitsch, mais qui trouvent écho dans le cœur ému des jeunes choristes :

Paix et joie (Fried und Freude!) s’accordent.
La nuit et la tempête deviennent lumière
et tout un chœur d’esprits retentit.
Ô vous belles âmes, acceptez de l’art
les dons remplis de joie.
Lorsque s’unissent l’amour et la force,
l’humanité se voit récompensée par la faveur des dieux.