Quelle bizarre de journée j’ai vécue ce 11 novembre.

D’abord, je me lève à 3 heures du matin.

Je bois mon café et fume ma cigarette et je commence à rédiger une lettre qui sera adressé au Maire de Laval, Marc Demers afin de l’inviter à faire partie de ce grand club sélect (NDLR : Mayors for Peace/les Maires pour la Paix) qui a une influence sur les Nations-Unies et qui est associé au maire de la Ville d’Hiroshima.

Je me souviens que récemment le Canada a choisi de se positionner du coté des pays membres de l’OTAN et de la Russie plutôt que du coté des 123 pays et États membres des Nations-Unies dans le cadre du dossier visant à nous débarrasser à tout jamais de l’arme nucléaire qui se veut un engin de destruction massive et d’une grande dangerosité pour toute la famille humaine et de chacune des personnes qui vient sur la planète que les premières nations appellent la terre-mère.

Cela me préoccupe au plus haut point car cela est une menace à notre santé et notre sécurité. En santé et sécurité, il faut couper le mal à la source en nous attaquant non pas aux gens mais bien à la cause. Prévenir plutôt que guérir.  Or pour se faire, Je crois que nous devons rendre illégal la possession de cet arme de destruction massive et d’une grande dangerosité.

Il nous faut aussi proposer un projet de loi qui rendra la personne qui aurait l’intention de l’utiliser: de menace pour l’humanité et s’il le fait cela permettrait de porter des accusations de crime contre l’humanité et l’environnement.

Cela survient aussi surlendemain de l’élection du nouveau président des États-Unis Donald Trump qui se veut, selon mon humble perception, capable du pire et du meilleur et qui pourrait être imprévisible. Je ne suis pas en train de porter des accusations mais bien réfléchir tout haut car ce personnage a été capable de déjouer toutes les analystes et qui a créé un précédant.

Agira-t-il en bon père de famille et verra au mieux-être de tous et chacun en poursuivant et même en améliorant le système de santé publique et en permettant à tous les jeunes d’avoir accès à l’éducation, au travail visant la diminuer la souffrance humaine et en protégeant l’environnement en autre en se positionnant sur le désarmement nucléaire en quittant l’OTAN ou au contraire, augmentera-t-il le budget militaire au détriment de la coopération internationale ?

Au moment même où je termine la lettre, je reçois un courriel et c’est le journal le Monde qui annonce qu’un frère de notre merveilleux monde de la poésie et dont je partageais les œuvres sur ma page facebook vient de mourir.

La chanson que j’aimais le plus de Leonard Cohen se veut Dance me to the end of love.

http://www.lemonde.fr/musiques/article/2016/11/11/trois-chansons-de-leonard-cohen-pour-l-eternite_5029394_1654986.html

Je sais tout le plaisir que la danse procure que ce soit, individuellement, car comme le disait Margie Gillis alors qu’elle avait 50 ans : j’ai une parfaite connaissance et maîtrise de mon corps sauf de mes cheveux.

Il en est de même socialement car il ne faut pas oublier que Cuba a mis le cours de danse obligatoire dans les écoles car cela leur permet d’apprendre à se sociabiliser. Je pense cela au moment même où dans notre collectivité nous tentons de résoudre le manque de communication entre les hommes et les femmes.

Dans cet article qui me cause un choc puisque même si je ne le connaissais pas autrement que par facebook car il lui arrivait de me faire parvenir des partages de sa poésie et de sa musique dont le dernier dvd que je me plaisais à partager. Tout comme j’ai aimé lire Jack Kerouac, Henri Miller, j’aime les chansons de John Lennon ou encore Shawn Phillips mais ces dernières années, j’ai aimé entendre et écouter Leonard Cohen car il me relaxait et j’aime sa poésie et sa musique.

Je me relève tout juste du décès de ma mère et la première chanson de cet article est justement de son prénom et il est aussi de son époque. Elle qui disait que les trois éléments les plus importants sont l’amour, la nature et la musique. Je trouve aussi que cette chanson aurait pu être composée pour elle.

Je ressens alors une profonde tristesse et je me dis qu’il est allé rejoindre, comme elle tous nos ancêtres qui sont partis dans le paradis céleste. Mais il y a encore de l’ouvrage afin de faire de la terre un paradis terrestre.

manif_echec_guerre

Je quitte donc la maison après une conversation, par courriel avec Pierre Jasmin pour me diriger vers la manifestation de la coalition Échec à la guerre en avançant vers l’inconnu.

Tout ce que je sais c’est que je dois me rendre coin Peel et René-Lévesque et je prends le métro et je sors à la sortie Stanley. Je porte mon coquelicot bleu avec l’épinglette que m’a offert mon ami Victor sur lequel il est écrit le Québec pour la paix.

C’est une longue tradition commencé avec Champlain. Il faut voir le rêve de Champlain réalisé par Félix Saint-Denis, et qui s’est poursuivi avec les Acadiens et Louis-Joseph Papineau et les Patriotes ou encore, Mackenzie, Duncombe, John Rolph et 200 patriotes s’enfuient vers le Navy Island sur la rivière Niagara, où ils déclarent la République du Canada le 13 décembre. Ils obtiennent du matériel de leurs partisans aux États-Unis, provoquant des représailles britanniques.

Le 13 janvier 1838, sous attaque par les armements britanniques, les patriotes fuient. Mackenzie se rend aux États-Unis où il est arrêté. Les autres dirigeants importants, van Egmond, Samuel Lount, et Peter Matthews sont arrêtés par les britanniques ; van Egmond meurt en prison, et Lount et Matthews sont exécutés en 1838, les 500 victimes de la crise d’octobre, sans oublier les premières nations, qui ont été emprisonnés qui ont donné leurs vies au nom de la liberté et de la démocratie afin que nous ayons un gouvernement responsable.

Non pas de ce qui nous arrive mais bien mais bien en vue de créer un climat qui soit pour aller vers un mieux être et qui ont rencontré un mur et dont la répression et la violence fut telle qu’on peut parler de violence institutionnelle.

Le temps a bien changé car nous savons aujourd’hui que lors du dernier référendum si ce dernier n’avait pas été volé, l’Angleterre aurait accepté le résultat. Cette période de notre histoire est importante car elle démontre que cela fut une période rempli de douleurs et de souffrance. Tout ceux et celles qui ont combattu où qui ont été en tant que civils sont de victimes de ce manque d’écoute, de communication et de dialogue entre les parlementaires qui avaient des intentions plus ou moins secrètes qu’ils soient au nom du pouvoir et de la volonté de s’enrichir.

Nous sommes le 12 novembre au lendemain du jour du souvenir et j’ai participé à une manifestation avec la coalition Échec à la guerre, comme représentant des Artistes pour la Paix à la mémoire de toutes les familles et personnes civiles et militaires qui ont vu leurs vies remplie de douleurs et de souffrance. Nous étions sur le terrain de l’Église Marie Reine du Monde. Comme vous le verrez sur la photo, nous sommes restés silencieux en grandes parties.

Tout en observant, je méditais.

De l’autre coté de la rue, ce déroulait une autre cérémonie des plus protocolaires, ce moment de recueillement fut silencieux et j’ai observé toute la cérémonie en entendu les 21 coups de canon et la boucane qui en découlaient. Je me demandais à quoi servait toute cette cérémonie.

J’ai regardé les médias en faire la propagande car plusieurs de nos familles ont été victimes de ces guerres. Les militaires comme les civils sont victimes de ces actes de barbarie et de manque d’amour, de solidarité, de partage et d’entraide. Je voyais aussi différents groupes militaires et de la Gendarmerie du Canada. Ils y avait peu de monde et je comprends, toutes ces personnes qui ont vécues ces souffrances les ont vécus à cause de l’incapacité que les parlementaires ont eu de résoudre diplomatiquement les problèmes que ce soit par le biais d’entente, de médiation et ou de justice car il y a les tribunaux qui peuvent juger que ce soit au niveau, municipal, régional, étatique ou intercontinental ou internationale.

Je ne prendrai pas les mots province car il vient de la période de César qui lorsqu’ils prenaient une région ou un pays en faisait une province qui veut dire pays vaincu. Donc un rapport de dominant- dominé ce qui se veut un pattern en psychologie qui se heurte en une absence de parler d’égal à égal.

Je recherche toujours un sens à tout ce qui arrive et le départ de Leonard Cohen car notre vie ne peut pas être vide de sens car nous sommes tous interdépendant puisque nous sommes tous égaux.

Alors que j’écoutais et observais la cérémonie protocolaire qui fut diffusé sur les ondes des médias sans montrer une image de ceux et celles qui disait non à la guerre et oui à la paix et à la mémoire des victimes.

Tout en pensant à celle qui se déroule à Québec où il place des fleurs en plastiques et la cérémonie se passant dans le cimetière de la Côtes des neiges organisé par la SSJB. Je pense aussi qu’en France, il porte le Bleuet de France en pensant aux militaires et aux victimes, je coquelicot rouge en mémoire de ceux et celles qui ont perdu la vie ou qui furent blessés; le coquelicot blanc avec le signe de la paix qui fut instauré par les femmes en Angleterre. Et le bleu en pensant à tous les pacifistes qui sont aussi morts victimes de la guerre comme ceux qui ont perdu la vie pour leurs valeurs de pacifistes.

Par contre, une autre nouvelle a pris beaucoup de place et c’est celle de Leonard Cohen car ce fut un choc mais les images nous montrent qu’il y avait plus de monde qui sont rendus à sa maison qu’Il y en avait à la cérémonie.

Et cela se poursuit et même la fanfare militaire a joué Hallelujah.
https://www.youtube.com/watch?v=bVP52dC3jks

Cela démontre encore une fois l’influence de l’art et que cette dernière plus rassembleuse que la guerre.

Merci Leonard.