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Alanis Obomsawin. Photo : CBC

La cinéaste abénaquise Alanis Obomsawin, récipiendaire de l’hommage des APLP pour l’ensemble de sa carrière en février 2015, s’est vue honorée du prix Albert-Tessier dans le cadre des Prix du Québec.

Les événements de Restigouche, Richard Cardinal : le cri d’un enfant métis, Kanesatake : 270 ans de résistance (film couronné par 18 prix internationaux), Le peuple de la rivière Kattawapiskak et Hi-Ho Mistahey : ce ne sont là que quelques illustrations d’une œuvre riche de 49 ans de rencontres humaines, d’images saisissantes et de témoignages profondément touchants. Inspirée par la tradition orale des Premières Nations, Alanis Obomsawin enregistre d’abord la voix des gens durant de longues heures avant de sortir la caméra. « J’ai beaucoup de respect pour la parole qui dicte la vraie histoire. Je peux ainsi mieux comprendre et savoir comment je vais réaliser mon film. »

Toute sa vie, la cinéaste prolifique et mondialement reconnue a travaillé en cohérence avec ses convictions et ses valeurs. Elle a mené sa démarche avec détermination, force, espoir et honnêteté pour montrer aux gens que tout est possible.

Parmi les lauréats précédents, citons Martin Duckworth, APLP de l’année 2002.

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Anaïs Barbeau-Lavalette. Photo : QMI

Auteure du roman La femme qui fuit, Anaïs Barbeau-Lavalette, APLP de l’année 2012, a remporté le Grand prix du livre de Montréal, remis annuellement à un auteur ou à des coauteurs d’œuvres de langue française ou anglaise pour le caractère d’exception et l’originalité de leur oeuvre.

Déjà récompensé du Prix littéraire France-Québec en octobre dernier, La femme qui fuit s’intéresse à la grand-mère de l’auteure – Suzanne Meloche -, aux côtés de Barbeau, Borduas, Gauvreau et Riopelle, qui ont signé le manifeste du «Refus global» en 1948.